Écrire la vie [texte imprimé] / Annie Ernaux (1940-....), Auteur . - Paris : Éd. France loisirs, impr. 2013 . - 1 vol. (1084 p.) : jaquette ill. en coul.; photos en noir et blanc ; 22 cm. ISBN : 978-2-298-06388-2 : 22,95 Annie Ernaux Prix Nobel de littérature est une écrivaine et professeure de lettres française, née le 01/09/1940 à Lillebonne, Seine-Maritime.
Née dans un milieu social modeste, elle fait ses études à l’université de Rouen puis de Bordeaux. Elle devient successivement professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes en 1971.
Annie Ernaux fait son entrée en littérature en 1974 avec "Les Armoires vides", un roman autobiographique. En 1984, elle obtient le prix Renaudot pour un autre de ses ouvrages à caractère autobiographique, "La Place".
"Les années", vaste fresque qui court de l'après-guerre à nos jours, publiée en 2008, est récompensée en 2008 et 2009 par plusieurs prix. Cette même année 2008, elle reçoit le Prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre.
En 2017, elle gagne le Prix Marguerite-Yourcenar, décerné par la Société civile des auteurs multimédia, pour l'ensemble de son œuvre.
Son roman "Passion simple" (1992) a été adapté au cinéma en 2020, réalisé par Danielle Arbid. "L'événement", réalisé par Audrey Diwan, a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise en 2021.
Mêlant expérience historique et expérience individuelle, ses ouvrages dissèquent l’ascension sociale de ses parents (La Place, La Honte), son mariage (La Femme gelée), sa sexualité et ses relations amoureuses (Passion simple, Se perdre, L'Occupation), son environnement (Journal du dehors, La Vie extérieure), son avortement (L'Événement), la maladie d'Alzheimer de sa mère ( Je ne suis pas sortie de ma nuit), la mort de sa mère (Une femme) ou encore son cancer du sein (L'Usage de la photo, en collaboration avec Marc Marie).
Son œuvre littéraire entretient des liens étroits avec la sociologie.
En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de Littérature pour "le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle". Source : Wikipedia.fr Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
récits de vie autobiographie littérature milieu social photographie féminisme |
| Index. décimale : |
848.914 Écrits divers de langue française - 1945-1999 [oeuvre] |
| Résumé : |
Ce volume est organisé en miroir : à la place du traditionnel « Vie et œuvre » ou de la Préface, il s’ouvre sur des séquences de photos organisées chronologiquement. Le commentaire de ces photos est composé d’extraits du Journal secret inédit d’Annie Ernaux (elle en a interdit la publication de son vivant).
Les photos sont toutes des photos personnelles des proches, des lieux. Photos sans ambition esthétique, mais qui rendent parfaitement compte du projet immense de ce Quarto : Écrire la vie. Cette première écriture, celle de l’instant devenu souvenir, n’a rien de spontané.
L’état des photos en témoigne. Elles ont souffert, la surface a perdu son aspect lisse, elles ont reçu quelques coups malgré tout le soin dont on sent qu’elles ont été entourées. Elles sont précieuses malgré leur modestie, et l’émotion nous étreint, sans que l’on sache pourquoi, à les regarder ainsi rassemblées.
Sans doute parce que l’on pressent ce qu’elles cachent derrière ce qu’elles disent. Elles sont la mémoire vive des drames qui constituent la trame de l’écriture des textes, mais sans l’action. Elles en sont plutôt le décor, les acteurs figurent paisiblement, le café épicerie est là en arrière-fond, la Normandie, Yvetot, les promenades du dimanche, le quai de la gare, un décor et des gens si banals !
Les onze ouvrages sélectionnés pour ce volume, précédemment parus dans la « collection blanche », répondent à ce premier corpus dans un autre registre : le drame assumé, sinon exorcisé. « Écrire la vie » prend alors un autre sens : sans l’écriture qui livre le chemin d’une vie libre, il n’y aurait que souffrance, remords, accablement et refoulement. La passion de l’écriture se confond avec la passion de la vie, après l’avoir engendrée. Vivre et écrire ne font plus qu’un. Rien n’est banal, rien n’est dérisoire.
À ces onze titres s’ajoutent dix textes brefs : tous sont de courts récits, des observations, des réflexions sur l’écriture ou la lecture (à l’exception d’une fiction, « Hôtel Casanova »). |
| Note de contenu : |
Réunit : "Les armoires vides" ; "La honte" ; "L'évènement" ; "La femme gelée" ; "La place" ; "Journal du dehors" ; "Une femme" ; "Je ne suis pas sortie de ma nuit" ; "Passion simple" ; "Se perdre" ; "L'occupation" ; "Les années", ainsi que des photos et des extraits du journal intime inédit
Dédicace de l'auteur |
| Sections : |
Ecrits Divers |
| Genres : |
Autobiographie/Sociétal/Récit/Journal intime/Photographie |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
Écrire la vie |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Annie Ernaux (1940-....), Auteur |
| Editeur : |
Paris : Éd. France loisirs |
| Année de publication : |
impr. 2013 |
| Importance : |
1 vol. (1084 p.) |
| Présentation : |
jaquette ill. en coul.; photos en noir et blanc |
| Format : |
22 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-298-06388-2 |
| Prix : |
22,95 |
| Note générale : |
Annie Ernaux Prix Nobel de littérature est une écrivaine et professeure de lettres française, née le 01/09/1940 à Lillebonne, Seine-Maritime.
Née dans un milieu social modeste, elle fait ses études à l’université de Rouen puis de Bordeaux. Elle devient successivement professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes en 1971.
Annie Ernaux fait son entrée en littérature en 1974 avec "Les Armoires vides", un roman autobiographique. En 1984, elle obtient le prix Renaudot pour un autre de ses ouvrages à caractère autobiographique, "La Place".
"Les années", vaste fresque qui court de l'après-guerre à nos jours, publiée en 2008, est récompensée en 2008 et 2009 par plusieurs prix. Cette même année 2008, elle reçoit le Prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre.
En 2017, elle gagne le Prix Marguerite-Yourcenar, décerné par la Société civile des auteurs multimédia, pour l'ensemble de son œuvre.
Son roman "Passion simple" (1992) a été adapté au cinéma en 2020, réalisé par Danielle Arbid. "L'événement", réalisé par Audrey Diwan, a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise en 2021.
Mêlant expérience historique et expérience individuelle, ses ouvrages dissèquent l’ascension sociale de ses parents (La Place, La Honte), son mariage (La Femme gelée), sa sexualité et ses relations amoureuses (Passion simple, Se perdre, L'Occupation), son environnement (Journal du dehors, La Vie extérieure), son avortement (L'Événement), la maladie d'Alzheimer de sa mère ( Je ne suis pas sortie de ma nuit), la mort de sa mère (Une femme) ou encore son cancer du sein (L'Usage de la photo, en collaboration avec Marc Marie).
Son œuvre littéraire entretient des liens étroits avec la sociologie.
En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de Littérature pour "le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle". Source : Wikipedia.fr |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
récits de vie autobiographie littérature milieu social photographie féminisme |
| Index. décimale : |
848.914 Écrits divers de langue française - 1945-1999 [oeuvre] |
| Résumé : |
Ce volume est organisé en miroir : à la place du traditionnel « Vie et œuvre » ou de la Préface, il s’ouvre sur des séquences de photos organisées chronologiquement. Le commentaire de ces photos est composé d’extraits du Journal secret inédit d’Annie Ernaux (elle en a interdit la publication de son vivant).
Les photos sont toutes des photos personnelles des proches, des lieux. Photos sans ambition esthétique, mais qui rendent parfaitement compte du projet immense de ce Quarto : Écrire la vie. Cette première écriture, celle de l’instant devenu souvenir, n’a rien de spontané.
L’état des photos en témoigne. Elles ont souffert, la surface a perdu son aspect lisse, elles ont reçu quelques coups malgré tout le soin dont on sent qu’elles ont été entourées. Elles sont précieuses malgré leur modestie, et l’émotion nous étreint, sans que l’on sache pourquoi, à les regarder ainsi rassemblées.
Sans doute parce que l’on pressent ce qu’elles cachent derrière ce qu’elles disent. Elles sont la mémoire vive des drames qui constituent la trame de l’écriture des textes, mais sans l’action. Elles en sont plutôt le décor, les acteurs figurent paisiblement, le café épicerie est là en arrière-fond, la Normandie, Yvetot, les promenades du dimanche, le quai de la gare, un décor et des gens si banals !
Les onze ouvrages sélectionnés pour ce volume, précédemment parus dans la « collection blanche », répondent à ce premier corpus dans un autre registre : le drame assumé, sinon exorcisé. « Écrire la vie » prend alors un autre sens : sans l’écriture qui livre le chemin d’une vie libre, il n’y aurait que souffrance, remords, accablement et refoulement. La passion de l’écriture se confond avec la passion de la vie, après l’avoir engendrée. Vivre et écrire ne font plus qu’un. Rien n’est banal, rien n’est dérisoire.
À ces onze titres s’ajoutent dix textes brefs : tous sont de courts récits, des observations, des réflexions sur l’écriture ou la lecture (à l’exception d’une fiction, « Hôtel Casanova »). |
| Note de contenu : |
Réunit : "Les armoires vides" ; "La honte" ; "L'évènement" ; "La femme gelée" ; "La place" ; "Journal du dehors" ; "Une femme" ; "Je ne suis pas sortie de ma nuit" ; "Passion simple" ; "Se perdre" ; "L'occupation" ; "Les années", ainsi que des photos et des extraits du journal intime inédit
Dédicace de l'auteur |
| Sections : |
Ecrits Divers |
| Genres : |
Autobiographie/Sociétal/Récit/Journal intime/Photographie |
| Public : |
Adulte |
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