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Auteur Jean d' Ormesson (1925-....) |
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Le bonheur à San Miniato : roman [texte imprimé] / Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur . - Editions Jean-Claude Lattès, 1987 . - 380 p. : jaquette ill. en coul. ; 24 cm. - (Les Romanesques) .
ISBN : 978-2-7382-0010-5 : 9.45
Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : saga espion guerre souvenirs avenir chauffeur Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : " Il y avait deux bouteilles de champagne dans le coffre de la voiture. Nous les débouchâmes toutes les deux et nous bûmes au goulot à la santé de Pandora.
- Au passé ! dis-je en riant. - Au passé, vieux frère ! dit Javier. - Au passé ! dit Agustin. - A l'avenir ! dis-je en vidant la dernière des deux bouteilles. A l'avenir qui n'est rien d'autre qu'un passé en voie de fabrication. Nous avions bu pas mal. Nous avions un peu pleurniché. Nous arrivâmes à l'aéroport en faisant des zigzags et dans un état de gaieté inquiétant. Un policeman britannique nous regarda avec soupçon.
- Nous sommes des partisans de l'avenir, lui dit Agustin. - C'est là, dit Javier, que nous avons l'intention de passer le reste de notre vie. Notre ami s'y installe. Nous l'accompagnons jusqu'à l'avion. Nous restâmes debout quelques instants, la tête un peu tournée, ne sachant plus de quoi parler. - Mon Dieu ! dit Agustin, qui était saoul comme un Polonais, qu'avons-nous fait de notre vie ? - Mais des souvenirs, lui dis-je. Nous en avons fait des souvenirs. Et peut-être une histoire. Il n'y a pas mieux qu'une histoire pour tâcher de sauver le monde. "
Le temps a passé ou plutôt il passe sur ceux que les deux premiers volets de la fresque romanesque de Jean d'Ormesson nous a rendus si proches. Le monde à travers lequel les sœurs O'Shaughnessy se promènent avec tant de charme, bascule dans le tourbillon de la Seconde Guerre mondiale et le lecteur va les retrouver partout où il se passe quelque chose, à l'ombre des Grands de l'Histoire.
Pandora, celle dont "tous les hommes étaient fous" devient le chauffeur de son parrain Churculill, Vanessa est toujours déchirée pas son amour pour le dauphin de Hitler, Rudolf Hess, et la sage Atalanta, pousse le dévouement à la cause publique jusqu'à tomber dans les bras du valet de chambre de l'ambassadeur d'Angleterre à Ankara, le fameux espion Cicéron.
Même au milieu du "sang et des larmes" de la guerre, les héros de ce roman ont vécu, se sont aimés et ont aimé la vie. Laissons au narrateur, témoin privilégié de toutes leurs aventures, le soin de les conter. Il a trouvé le bonheur en Toscane et gardé ce talent inimitable pour transformer ses souvenirs en une belle histoire.
Note de contenu : Fresque romanesque en 3 volets : Le vent du soir - Tous les hommes en sont fous - Le bonheur à San Miniato
Sections : Roman Genres : Aventure/Historique/Sentimental Public : Adulte
Titre : Le bonheur à San Miniato : roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur Editeur : Editions Jean-Claude Lattès Année de publication : 1987 Collection : Les Romanesques Importance : 380 p. Présentation : jaquette ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7382-0010-5 Prix : 9.45 Note générale : Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre) Mots-clés : saga espion guerre souvenirs avenir chauffeur Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : " Il y avait deux bouteilles de champagne dans le coffre de la voiture. Nous les débouchâmes toutes les deux et nous bûmes au goulot à la santé de Pandora.
- Au passé ! dis-je en riant. - Au passé, vieux frère ! dit Javier. - Au passé ! dit Agustin. - A l'avenir ! dis-je en vidant la dernière des deux bouteilles. A l'avenir qui n'est rien d'autre qu'un passé en voie de fabrication. Nous avions bu pas mal. Nous avions un peu pleurniché. Nous arrivâmes à l'aéroport en faisant des zigzags et dans un état de gaieté inquiétant. Un policeman britannique nous regarda avec soupçon.
- Nous sommes des partisans de l'avenir, lui dit Agustin. - C'est là, dit Javier, que nous avons l'intention de passer le reste de notre vie. Notre ami s'y installe. Nous l'accompagnons jusqu'à l'avion. Nous restâmes debout quelques instants, la tête un peu tournée, ne sachant plus de quoi parler. - Mon Dieu ! dit Agustin, qui était saoul comme un Polonais, qu'avons-nous fait de notre vie ? - Mais des souvenirs, lui dis-je. Nous en avons fait des souvenirs. Et peut-être une histoire. Il n'y a pas mieux qu'une histoire pour tâcher de sauver le monde. "
Le temps a passé ou plutôt il passe sur ceux que les deux premiers volets de la fresque romanesque de Jean d'Ormesson nous a rendus si proches. Le monde à travers lequel les sœurs O'Shaughnessy se promènent avec tant de charme, bascule dans le tourbillon de la Seconde Guerre mondiale et le lecteur va les retrouver partout où il se passe quelque chose, à l'ombre des Grands de l'Histoire.
Pandora, celle dont "tous les hommes étaient fous" devient le chauffeur de son parrain Churculill, Vanessa est toujours déchirée pas son amour pour le dauphin de Hitler, Rudolf Hess, et la sage Atalanta, pousse le dévouement à la cause publique jusqu'à tomber dans les bras du valet de chambre de l'ambassadeur d'Angleterre à Ankara, le fameux espion Cicéron.
Même au milieu du "sang et des larmes" de la guerre, les héros de ce roman ont vécu, se sont aimés et ont aimé la vie. Laissons au narrateur, témoin privilégié de toutes leurs aventures, le soin de les conter. Il a trouvé le bonheur en Toscane et gardé ce talent inimitable pour transformer ses souvenirs en une belle histoire.
Note de contenu : Fresque romanesque en 3 volets : Le vent du soir - Tous les hommes en sont fous - Le bonheur à San Miniato
Sections : Roman Genres : Aventure/Historique/Sentimental Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-04279 R ORM Livre Bibliothèque de POURRAIN ROMAN Disponible
C'était bien [texte imprimé] / Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 2002 . - 252 p. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-07-076819-6 : 16
Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : société enfance confessions sagesse vie ferveur morale mémoires Index. décimale : 848 Ecrits Divers : correspondance, journaux intimes, mémoires, citations, discours, essais, entretiens... Résumé : On éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d'Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l'imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu.
Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus: le testament de Jean d'Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés.
Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés: l'enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir.
Il va sans dire que les mémoires de Jean d'Ormesson sont pétries de délicatesse, d'intelligence et de mesure. On l'imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol.
Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d'autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s'élancer.
Jean d'Ormesson nous annonce qu'il nous quitte et nous prie de nous souvenir d'apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c'était bien. Denis Gombert
Sections : Ecrits Divers Genres : Autobiographie/Philosophie/Religion/Spiritualité Public : Adulte
Titre : C'était bien Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 2002 Importance : 252 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-076819-6 Prix : 16 Note générale : Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.Langues : Français (fre) Mots-clés : société enfance confessions sagesse vie ferveur morale mémoires Index. décimale : 848 Ecrits Divers : correspondance, journaux intimes, mémoires, citations, discours, essais, entretiens... Résumé : On éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d'Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l'imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu.
Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus: le testament de Jean d'Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés.
Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés: l'enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir.
Il va sans dire que les mémoires de Jean d'Ormesson sont pétries de délicatesse, d'intelligence et de mesure. On l'imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol.
Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d'autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s'élancer.
Jean d'Ormesson nous annonce qu'il nous quitte et nous prie de nous souvenir d'apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c'était bien. Denis Gombert
Sections : Ecrits Divers Genres : Autobiographie/Philosophie/Religion/Spiritualité Public : Adulte Réservation
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-04276 ED ORM Livre Bibliothèque de POURRAIN ECRITS DIVERS Disponible
Casimir mène la grande vie [texte imprimé] / Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur . - Paris : France loisirs, 1997 . - 209 p. : jaquette ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-7441-1243-0 : 11.60
Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : peur concours orphelins justice humour adolescence Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Mon grand-père aimait le passé.
Moi, j'étais comme tout le monde: je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.
Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur.
L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand: j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir.Sections : Roman Genres : Fable/Humour/Récit Public : Adulte
Titre : Casimir mène la grande vie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur Editeur : Paris : France loisirs Année de publication : 1997 Importance : 209 p. Présentation : jaquette ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7441-1243-0 Prix : 11.60 Note générale : Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre) Mots-clés : peur concours orphelins justice humour adolescence Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Mon grand-père aimait le passé.
Moi, j'étais comme tout le monde: je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.
Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur.
L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand: j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir.Sections : Roman Genres : Fable/Humour/Récit Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-04278 R ORM Livre Bibliothèque de POURRAIN ROMAN Disponible
Une fête en larmes : roman [texte imprimé] / Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur . - Paris : R. Laffont, impr. 2005 . - 1 vol. (346 p.) ; 22 cm.
ISBN : 978-2-221-10483-5 : 20
Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : interview autobiographie culture générale inspiration écrivain editeur Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Une journaliste interviewe un écrivain.
-Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes.
Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l'Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l'oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n'était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle.
Elle était jeune et charmante. - Je vous dirais que l'être est. Et il n'y aurait rien à ajouter. Si j'étais très bavard, j'ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique - et qu'elle est très belle et très gaie. - Une fête en larmes ? dit Clara. - Une fête en larmes, lui dis-je. - Rien d'autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan.
-Non, rien d'autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l'essentiel est là.Sections : Roman Public : Adulte
Titre : Une fête en larmes : roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur Editeur : Paris : R. Laffont Année de publication : impr. 2005 Importance : 1 vol. (346 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-221-10483-5 Prix : 20 Note générale : Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.Langues : Français (fre) Mots-clés : interview autobiographie culture générale inspiration écrivain editeur Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Une journaliste interviewe un écrivain.
-Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes.
Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l'Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l'oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n'était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle.
Elle était jeune et charmante. - Je vous dirais que l'être est. Et il n'y aurait rien à ajouter. Si j'étais très bavard, j'ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique - et qu'elle est très belle et très gaie. - Une fête en larmes ? dit Clara. - Une fête en larmes, lui dis-je. - Rien d'autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan.
-Non, rien d'autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l'essentiel est là.Sections : Roman Public : Adulte Réservation
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Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit : roman [texte imprimé] / Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur . - Paris : R. Laffont, 2013 . - 1 vol. (255 p.) : jaquette ; 22 cm.
ISBN : 978-2-221-13833-5 : 21
Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : mystère roman essai autobiographie témoignage occupation angoisse philosophe religion prières catholique amour philosophie Index. décimale : 848 Ecrits Divers : correspondance, journaux intimes, mémoires, citations, discours, essais, entretiens... Résumé : Une randonnée dans la beauté du monde.
Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose.
Un roman de société: "Tout passe". Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les murs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion.
Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle.
Un roman d'amour: "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même.
L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble.
Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s est changé en roman d amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers.
Un roman de l'univers: "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père désormais classique de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ?
Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite: les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu.
Note de contenu : Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages: la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.
Sections : Ecrits Divers Genres : Autobiographie/Philosophie/Sociétal/Témoignage Public : Adulte
Titre : Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit : roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean d' Ormesson (1925-....), Auteur Editeur : Paris : R. Laffont Année de publication : 2013 Importance : 1 vol. (255 p.) Présentation : jaquette Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-221-13833-5 Prix : 21 Note générale : Né d'un père ambassadeur du Front populaire le 16/06/1925 et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses œuvres dénotent insouciance et joie de vivre.
Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection.
Langues : Français (fre) Mots-clés : mystère roman essai autobiographie témoignage occupation angoisse philosophe religion prières catholique amour philosophie Index. décimale : 848 Ecrits Divers : correspondance, journaux intimes, mémoires, citations, discours, essais, entretiens... Résumé : Une randonnée dans la beauté du monde.
Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose.
Un roman de société: "Tout passe". Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les murs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion.
Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle.
Un roman d'amour: "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même.
L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble.
Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s est changé en roman d amour, qui lui-même va se changer en roman de l univers.
Un roman de l'univers: "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père désormais classique de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ?
Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite: les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu.
Note de contenu : Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages: la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.
Sections : Ecrits Divers Genres : Autobiographie/Philosophie/Sociétal/Témoignage Public : Adulte Réservation
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