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Auteur Charles Bernard-Derosne (1825-1904) |
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Les grandes espérances ; Les aventures de M. Pickwick [texte imprimé] / Charles Dickens (1812-1870), Auteur ; Pierre Nordon, Préfacier, etc. ; Charles Bernard-Derosne (1825-1904), Traducteur . - Paris : France loisirs, 1997 . - XXIII-1113 p. : ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-7441-0677-4 : 17
Né à Landport, Hampshire , le 07/02/1812 et mort à Gad's Hill Place dans le Kent, le 09/06/1870, Charles John Huffam Dickens est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.
L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des bouteilles de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.
Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure (novellas en anglais), des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.
Il est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères. Ses œuvres ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836 : ce format est contraignant mais il permet de réagir rapidement, quitte à modifier l'action et les personnages en cours de route. Les intrigues sont soignées et s'enrichissent souvent d'événements contemporains, même si l'histoire se déroule antérieurement.
L'ensemble de son œuvre a été loué par des écrivains de renom, comme William M Thackeray, Léon Tolstoï, Gilbert Keith Chesterton ou George Orwell, pour son réalisme, son esprit comique, son art de la caractérisation et l'acuité de sa satire. Certains, cependant, comme Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Oscar Wilde ou Henry James, lui ont reproché de manquer de régularité dans le style, de privilégier la veine sentimentale et de se contenter d'analyses psychologiques superficielles.
Source : Wikipédia
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : fantastique jeunesse adolescence pauvreté enfance humour angleterre victorienne littérature anglo-saxonne grande-bretagne époque victorienne 19ème siècle Index. décimale : 820 Littératures Anglaise et de langue anglaise Résumé : "Dickens reviendra toujours de son oubli, lorsque les hommes auront besoin de gaieté et lorsque, fatigués des tragiques tiraillements de la passion, ils voudront entendre, même dans les choses les plus effacées, la musique mystérieuse de la poésie" Stefan Zweig.
Les Grandes Espérances ou De grandes espérances est le treizième roman de Charles Dickens, le deuxième, après David Copperfield, à être raconté entièrement à la première personne par le protagoniste lui-même, Philip Pirrip, dit Pip.
Le sujet principal en est la vie et les aventures d'un jeune orphelin jusqu'à sa maturité, publié en feuilleton de décembre 1860. Conçu pour être deux fois plus long, le roman doit son format à des contraintes de gestion affectant la revue à laquelle il est confié. Ramassé et dense, avec une économie de moyens inhabituelle chez Dickens, il représente, par l'équilibre de sa structure, la perfection de son déroulement et l'aboutissement des intrigues, l'apogée de la maturité de son auteur.
L'histoire commence vers 1812, comme la prime enfance de Dickens passée dans le même comté rural du Kent, pour se terminer vers 1846. D'emblée, le lecteur est « régalé » par la terrifiante rencontre entre le héros et le forçat évadé Abel Magwitch ; Great Expectations est un livre violent, marqué par des images extrêmes, la pauvreté, les bateaux-prisons au large, the hulks, les entraves et les chaînes, les luttes à mort. Il associe donc une intrigue nourrie de rebondissements imprévus à une posture autobiographique comprenant différentes tonalités de remémoration, et, indépendamment de sa technique narrative, il reflète sinon les événements de la vie, du moins les préoccupations de l'auteur, et surtout sa conception de la société et de l'homme.
Les Grandes Espérances présentent une panoplie de personnages hauts en couleur, qui sont restés dans la conscience populaire : l'implacable Miss Havisham et Estella à la beauté glacée, Joe le forgeron tout raison et bonté, l'oncle Pumblechook, à la fois débonnaire et desséché, la figure coupante de l'avoué Jaggers, celle, à deux facettes, de son double opposé Wemmick, l'ami disert et sage Herbert Pocket. En un long et convulsif processus de changement, les thèmes conflictuels, classiques chez Dickens, de la richesse et de la pauvreté, de l'amour et du rejet, du snobisme et de l'amertume, finissent par céder peu ou prou le pas au pouvoir de la bonté et à sa victoire sur les forces de l'obscurantisme et du mal. Les critiques sont partagés à la parution : Carlyle parle de « cette loufoquerie de Pip » (all that Pip's nonsense) alors que GB Shaw loue un « bel ensemble sonnant juste de bout en bout » (All of one piece and consistently truthfull). Dickens, lui, a le sentiment qu'il s'agit d'une de ses meilleures œuvres, dont il aime l'idée, « une très belle idée » (a very fine idea), et la réalisation, et il se montre très sensible aux compliments de ses amis : « Bulwer Lytton, écrit-il, est on ne peut plus entiché du livre »(Bulwer is so strongly taken with the book).
De fait, très populaire et traduit dans de nombreux pays, il connaît plusieurs adaptations cinématographiques et inspire différents créateurs.
Sections : Roman Public : Adulte
Titre : Les grandes espérances ; Les aventures de M. Pickwick Type de document : texte imprimé Auteurs : Charles Dickens (1812-1870), Auteur ; Pierre Nordon, Préfacier, etc. ; Charles Bernard-Derosne (1825-1904), Traducteur Editeur : Paris : France loisirs Année de publication : 1997 Importance : XXIII-1113 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7441-0677-4 Prix : 17 Note générale : Né à Landport, Hampshire , le 07/02/1812 et mort à Gad's Hill Place dans le Kent, le 09/06/1870, Charles John Huffam Dickens est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.
L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des bouteilles de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.
Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure (novellas en anglais), des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.
Il est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères. Ses œuvres ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836 : ce format est contraignant mais il permet de réagir rapidement, quitte à modifier l'action et les personnages en cours de route. Les intrigues sont soignées et s'enrichissent souvent d'événements contemporains, même si l'histoire se déroule antérieurement.
L'ensemble de son œuvre a été loué par des écrivains de renom, comme William M Thackeray, Léon Tolstoï, Gilbert Keith Chesterton ou George Orwell, pour son réalisme, son esprit comique, son art de la caractérisation et l'acuité de sa satire. Certains, cependant, comme Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Oscar Wilde ou Henry James, lui ont reproché de manquer de régularité dans le style, de privilégier la veine sentimentale et de se contenter d'analyses psychologiques superficielles.
Source : WikipédiaLangues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : fantastique jeunesse adolescence pauvreté enfance humour angleterre victorienne littérature anglo-saxonne grande-bretagne époque victorienne 19ème siècle Index. décimale : 820 Littératures Anglaise et de langue anglaise Résumé : "Dickens reviendra toujours de son oubli, lorsque les hommes auront besoin de gaieté et lorsque, fatigués des tragiques tiraillements de la passion, ils voudront entendre, même dans les choses les plus effacées, la musique mystérieuse de la poésie" Stefan Zweig.
Les Grandes Espérances ou De grandes espérances est le treizième roman de Charles Dickens, le deuxième, après David Copperfield, à être raconté entièrement à la première personne par le protagoniste lui-même, Philip Pirrip, dit Pip.
Le sujet principal en est la vie et les aventures d'un jeune orphelin jusqu'à sa maturité, publié en feuilleton de décembre 1860. Conçu pour être deux fois plus long, le roman doit son format à des contraintes de gestion affectant la revue à laquelle il est confié. Ramassé et dense, avec une économie de moyens inhabituelle chez Dickens, il représente, par l'équilibre de sa structure, la perfection de son déroulement et l'aboutissement des intrigues, l'apogée de la maturité de son auteur.
L'histoire commence vers 1812, comme la prime enfance de Dickens passée dans le même comté rural du Kent, pour se terminer vers 1846. D'emblée, le lecteur est « régalé » par la terrifiante rencontre entre le héros et le forçat évadé Abel Magwitch ; Great Expectations est un livre violent, marqué par des images extrêmes, la pauvreté, les bateaux-prisons au large, the hulks, les entraves et les chaînes, les luttes à mort. Il associe donc une intrigue nourrie de rebondissements imprévus à une posture autobiographique comprenant différentes tonalités de remémoration, et, indépendamment de sa technique narrative, il reflète sinon les événements de la vie, du moins les préoccupations de l'auteur, et surtout sa conception de la société et de l'homme.
Les Grandes Espérances présentent une panoplie de personnages hauts en couleur, qui sont restés dans la conscience populaire : l'implacable Miss Havisham et Estella à la beauté glacée, Joe le forgeron tout raison et bonté, l'oncle Pumblechook, à la fois débonnaire et desséché, la figure coupante de l'avoué Jaggers, celle, à deux facettes, de son double opposé Wemmick, l'ami disert et sage Herbert Pocket. En un long et convulsif processus de changement, les thèmes conflictuels, classiques chez Dickens, de la richesse et de la pauvreté, de l'amour et du rejet, du snobisme et de l'amertume, finissent par céder peu ou prou le pas au pouvoir de la bonté et à sa victoire sur les forces de l'obscurantisme et du mal. Les critiques sont partagés à la parution : Carlyle parle de « cette loufoquerie de Pip » (all that Pip's nonsense) alors que GB Shaw loue un « bel ensemble sonnant juste de bout en bout » (All of one piece and consistently truthfull). Dickens, lui, a le sentiment qu'il s'agit d'une de ses meilleures œuvres, dont il aime l'idée, « une très belle idée » (a very fine idea), et la réalisation, et il se montre très sensible aux compliments de ses amis : « Bulwer Lytton, écrit-il, est on ne peut plus entiché du livre »(Bulwer is so strongly taken with the book).
De fait, très populaire et traduit dans de nombreux pays, il connaît plusieurs adaptations cinématographiques et inspire différents créateurs.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-01598 R DIC Livre Bibliothèque de POURRAIN ROMAN Disponible


