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Éditions de l'Ogre
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Cordelia la guerre [texte imprimé] / Marie Cosnay (1965-....), Auteur . - Paris : Éditions de l'Ogre, DL 2015 . - 1 vol. (357 p.) : ill. en coul; ; 19 cm.
ISBN : 979-10-93606-23-1 : 21
Née à Bayonne en 1965. Vit et travaille au Pays basque. Elle y enseigne les lettres classiques. Marie Cosnay a écrit pour la scène et publié dans de nombreuses revues. Elle continue un travail d’écriture et de traduction.
Bourse d’encouragement du CNL pour l’écriture de Déplacements en 2004.
Source : http://arpel.aquitaine.fr
Langues : Français (fre)
Mots-clés : enquête policière géographie fresque enquêtes acteur aquarelle rois fleuve politique guerre capitalisme Index. décimale : 899.92 Littérature Basque Résumé : Cordelia la guerre s’ouvre sur la découverte, dans une zone frontalière, d’une Cadillac accidentée, auxquels sont liés de mystérieux rubis et une femme amnésique. Elle entraîne Ziad, Zelda et Durruty dans une enquête policière banale. Parallèlement, dans un temps et un lieu qui semblent similaires, la trame du Roi Lear se met en place et se mêle de plus en plus à l’intrigue initiale sans qu’un lien puisse être, dans un premier temps, établi. La tragédie shakespearienne est ici relue par le prisme d’une intrigue politico-mafieuse où se mêlent migration, trafic et lutte pour le contrôle du territoire.
L’enquête elle-même disparaît, comme emportée par la guerre, ne refaisant surface que de manière intermittente. La guerre sourde, celle de la succession et des territoires que mènent Cordelia, Réjane et Gonéril – les filles de Lear – et Gabrielle – la fille du Grec, qui conduit une armée de déshérités –, masque celle qui hurle au loin opposant le Nord est le Sud.
La géographie mise en place par Marie Cosnay est à la fois familière et étrange, à la fois contemporaine et universelle : une fourche bordée par la mer, les forêts, les promontoires et les architectures urbaines – nous pourrions être à Calais ou à Lampedusa, tant la sensation de frontière est forte. Au milieu de cette ville, un fleuve en crue qui change de couleur à mesure qu’il grossit. Chaque espace est le siège possible d’une révolte, d’une métamorphose. Les personnages qui les habitent sont à la fois acteurs et spectateurs, emportés par la guerre, aux prises avec la mutation géographique et politique de leur environnement, ils se perdent, se raccrochent à l’enquête, aux héros qui émergent et qui dans la poussière des combats semblent leur indiquer un avenir possible.
Cordelia la Guerre est un roman en feu, qui, comme la géographie dans laquelle il se déploie, emporte tout sur son passage. La langue de Marie Cosnay est dense, tendue, tour à tour sèche et hallucinée. Elle déborde le réel, comme en crue, et, dans les failles qu’elle crée, surgissent des mythes anciens, des femmes soldats, des hiboux et des chevelures en feu. Marie Cosnay ne cesse de jouer avec l’envie que nous avons de comprendre les événements, d’atteindre une hypothétique vérité. Cordelia la Guerre est un roman multiple, à la fois épique, policier, contemporain et mythologique.
Cordelia la Guerre est habité par une forme d’urgence, il faut prendre en note, raconter la guerre, l’enquête, ne pas s’attarder, restituer le trouble qui entache tout ce qui se déroule sous nos yeux. Il s’agit de rendre compte, au plus vite, coûte que coûte, et tant pis si les faits ne sont pas toujours précis ou si les motivations de certains personnages restent opaques. On n’a pas le temps, il s’agit d’avancer, de raconter, de survivre. Il nous emmène dans un tourbillon dont le souffle met au jour la matière d’un monde qui s’effondre. C’est en réalité notre contemporain qui se joue sous nos yeux, et Marie Cosnay en révèle toute la densité sociale et politique.
C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la langue de Marie Cosnay, au-delà de sa beauté, puisqu’à la différence d’autres œuvres épiques, le lecteur n’est pas spectateur, mais quasiment acteur de l’aventure. Le dispositif mis en place dans Cordelia, le fait que les thèmes abordés soient profondément ancrés dans notre réel (flux migratoire, capitalisme) et la richesse poétique de sa langue, donne au lecteur le sentiment de participer à l’intrigue.
Voilà, entre autres, ce que fait la langue, cette langue si étrange par moments. Elle interroge notre position, notre réel et recrée en nous le sentiment de l’urgence politique et du trouble. L’univers se délite, et il est impossible de savoir par quel bout nous pouvons commencer à réparer le monde.Sections : Roman Policier Genres : Intrigue/Policier/Politique/Suspense Public : Adulte
Titre : Cordelia la guerre Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Cosnay (1965-....), Auteur Editeur : Paris : Éditions de l'Ogre Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (357 p.) Présentation : ill. en coul; Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-93606-23-1 Prix : 21 Note générale : Née à Bayonne en 1965. Vit et travaille au Pays basque. Elle y enseigne les lettres classiques. Marie Cosnay a écrit pour la scène et publié dans de nombreuses revues. Elle continue un travail d’écriture et de traduction.
Bourse d’encouragement du CNL pour l’écriture de Déplacements en 2004.
Source : http://arpel.aquitaine.frLangues : Français (fre) Mots-clés : enquête policière géographie fresque enquêtes acteur aquarelle rois fleuve politique guerre capitalisme Index. décimale : 899.92 Littérature Basque Résumé : Cordelia la guerre s’ouvre sur la découverte, dans une zone frontalière, d’une Cadillac accidentée, auxquels sont liés de mystérieux rubis et une femme amnésique. Elle entraîne Ziad, Zelda et Durruty dans une enquête policière banale. Parallèlement, dans un temps et un lieu qui semblent similaires, la trame du Roi Lear se met en place et se mêle de plus en plus à l’intrigue initiale sans qu’un lien puisse être, dans un premier temps, établi. La tragédie shakespearienne est ici relue par le prisme d’une intrigue politico-mafieuse où se mêlent migration, trafic et lutte pour le contrôle du territoire.
L’enquête elle-même disparaît, comme emportée par la guerre, ne refaisant surface que de manière intermittente. La guerre sourde, celle de la succession et des territoires que mènent Cordelia, Réjane et Gonéril – les filles de Lear – et Gabrielle – la fille du Grec, qui conduit une armée de déshérités –, masque celle qui hurle au loin opposant le Nord est le Sud.
La géographie mise en place par Marie Cosnay est à la fois familière et étrange, à la fois contemporaine et universelle : une fourche bordée par la mer, les forêts, les promontoires et les architectures urbaines – nous pourrions être à Calais ou à Lampedusa, tant la sensation de frontière est forte. Au milieu de cette ville, un fleuve en crue qui change de couleur à mesure qu’il grossit. Chaque espace est le siège possible d’une révolte, d’une métamorphose. Les personnages qui les habitent sont à la fois acteurs et spectateurs, emportés par la guerre, aux prises avec la mutation géographique et politique de leur environnement, ils se perdent, se raccrochent à l’enquête, aux héros qui émergent et qui dans la poussière des combats semblent leur indiquer un avenir possible.
Cordelia la Guerre est un roman en feu, qui, comme la géographie dans laquelle il se déploie, emporte tout sur son passage. La langue de Marie Cosnay est dense, tendue, tour à tour sèche et hallucinée. Elle déborde le réel, comme en crue, et, dans les failles qu’elle crée, surgissent des mythes anciens, des femmes soldats, des hiboux et des chevelures en feu. Marie Cosnay ne cesse de jouer avec l’envie que nous avons de comprendre les événements, d’atteindre une hypothétique vérité. Cordelia la Guerre est un roman multiple, à la fois épique, policier, contemporain et mythologique.
Cordelia la Guerre est habité par une forme d’urgence, il faut prendre en note, raconter la guerre, l’enquête, ne pas s’attarder, restituer le trouble qui entache tout ce qui se déroule sous nos yeux. Il s’agit de rendre compte, au plus vite, coûte que coûte, et tant pis si les faits ne sont pas toujours précis ou si les motivations de certains personnages restent opaques. On n’a pas le temps, il s’agit d’avancer, de raconter, de survivre. Il nous emmène dans un tourbillon dont le souffle met au jour la matière d’un monde qui s’effondre. C’est en réalité notre contemporain qui se joue sous nos yeux, et Marie Cosnay en révèle toute la densité sociale et politique.
C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la langue de Marie Cosnay, au-delà de sa beauté, puisqu’à la différence d’autres œuvres épiques, le lecteur n’est pas spectateur, mais quasiment acteur de l’aventure. Le dispositif mis en place dans Cordelia, le fait que les thèmes abordés soient profondément ancrés dans notre réel (flux migratoire, capitalisme) et la richesse poétique de sa langue, donne au lecteur le sentiment de participer à l’intrigue.
Voilà, entre autres, ce que fait la langue, cette langue si étrange par moments. Elle interroge notre position, notre réel et recrée en nous le sentiment de l’urgence politique et du trouble. L’univers se délite, et il est impossible de savoir par quel bout nous pouvons commencer à réparer le monde.Sections : Roman Policier Genres : Intrigue/Policier/Politique/Suspense Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-02319 RP COS Livre Bibliothèque de POURRAIN ROMAN POLICIER Disponible
Data transport [texte imprimé] / Mathieu Brosseau (1977-....), Auteur . - Paris : Éditions de l'Ogre, DL 2015 . - 1 vol. (141 p.) ; 19 cm.
ISBN : 979-10-93606-10-1 : 16,00
Né à Lannion, Côtes d’Armor, le 23/12/1977, Mathieu Brosseau vit en région parisienne. Il est aujourd’hui bibliothécaire au centre de Paris.
Il publie L’Aquatone en 2001, Surfaces : journal perpétuel en 2003 , Dis-moi (Editions La Canopée / La Rivière échappée) en 2008 et La nuit d’un seul en 2009 (Ed. La rivière échappée).
Il a également publié dans de nombreuses revues : Action Resteinte, Ouste, Dock(s), Boudoir & autre, L’étrangère, Écritures, Libr_critique, Marelle, etc.
Il anime la revue en ligne www.plexus-s.net, collabore à la revue l’Etrangère, codirige la collection L’inadvertance sur publie.net et travaille avec François Rannou pour les Éditions La Rivière Échappée.
Son prochain texte paraîtra en 2010 sous le titre Et même dans la disparition (Éditions Wigwam).
Langues : Français (fre)
Mots-clés : langage mémoire identité poetique survie emploi animaux crime Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Quand M. est un beau jour repêché par un cargo en pleine mer, ni lui ni personne ne sait qui il est, ni ce qui l’a mené ici. Muet et amnésique, il trouve une emploi dans un service de courriers non adressés à la poste et semble progressivement recouvrer la mémoire ainsi que le langage par l'intermédiaire des lettres qu'il lit et classe toute la journée. Cette découverte de lui-même, de son histoire, celle d’un être confronté à la difficulté d’incarner à la fois son corps et son verbe, et condamné dès sa naissance à une mystérieuse seconde de retard, va le mener jusqu'à la source de ses crimes – réels ou illusoires – et de sa propre disparition.
Dans un univers éthéré et poétique, et avec une précision poétique chirurgicale, Mathieu Brosseau interroge dans Data Transport ce que la langue fait au corps. Comment reprendre corps, mémoire et langue ? Comment distinguer ce qui, dans cette reconquête de la langue et de la mémoire, appartient à l’identité ou aux lettres que lit M., sorte de Bartleby qui serait passé de l’autre côté du miroir.Sections : Ecrits Divers Genres : Poésie Public : Adulte
Titre : Data transport Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Brosseau (1977-....), Auteur Editeur : Paris : Éditions de l'Ogre Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (141 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-93606-10-1 Prix : 16,00 Note générale : Né à Lannion, Côtes d’Armor, le 23/12/1977, Mathieu Brosseau vit en région parisienne. Il est aujourd’hui bibliothécaire au centre de Paris.
Il publie L’Aquatone en 2001, Surfaces : journal perpétuel en 2003 , Dis-moi (Editions La Canopée / La Rivière échappée) en 2008 et La nuit d’un seul en 2009 (Ed. La rivière échappée).
Il a également publié dans de nombreuses revues : Action Resteinte, Ouste, Dock(s), Boudoir & autre, L’étrangère, Écritures, Libr_critique, Marelle, etc.
Il anime la revue en ligne www.plexus-s.net, collabore à la revue l’Etrangère, codirige la collection L’inadvertance sur publie.net et travaille avec François Rannou pour les Éditions La Rivière Échappée.
Son prochain texte paraîtra en 2010 sous le titre Et même dans la disparition (Éditions Wigwam).Langues : Français (fre) Mots-clés : langage mémoire identité poetique survie emploi animaux crime Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Quand M. est un beau jour repêché par un cargo en pleine mer, ni lui ni personne ne sait qui il est, ni ce qui l’a mené ici. Muet et amnésique, il trouve une emploi dans un service de courriers non adressés à la poste et semble progressivement recouvrer la mémoire ainsi que le langage par l'intermédiaire des lettres qu'il lit et classe toute la journée. Cette découverte de lui-même, de son histoire, celle d’un être confronté à la difficulté d’incarner à la fois son corps et son verbe, et condamné dès sa naissance à une mystérieuse seconde de retard, va le mener jusqu'à la source de ses crimes – réels ou illusoires – et de sa propre disparition.
Dans un univers éthéré et poétique, et avec une précision poétique chirurgicale, Mathieu Brosseau interroge dans Data Transport ce que la langue fait au corps. Comment reprendre corps, mémoire et langue ? Comment distinguer ce qui, dans cette reconquête de la langue et de la mémoire, appartient à l’identité ou aux lettres que lit M., sorte de Bartleby qui serait passé de l’autre côté du miroir.Sections : Ecrits Divers Genres : Poésie Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-01724 ED BRO Livre Bibliothèque de POURRAIN ECRITS DIVERS Disponible
Ma fille folie = Mia Figlia Follia [texte imprimé] / Savina Dolores Massa, Auteur ; Laurent Lombard (1975-....), Traducteur . - Paris : Éditions de l'Ogre, DL 2015 . - 1 vol. (186 p.) ; 19 cm.
ISBN : 979-10-93606-03-3 : 21
Savina Dolores Massa est né à Oristano en Sardaigne. Poète, romancière et auteur de pièces de théâtre, elle est l'un des fondateurs de la Compagnie Hanife Hana teatro jazz. Savina Dolores Massa est l'auteur de 3 roman publiés aux éditions Il Maestrale : Undici (2008, finaliste en 2007 du Prix Calvino) ; Mia Figlia follia (2010) ; Cenere calda a mezzanotte (2013). Ma Fille folie est son premier roman traduit en français
Source : www.editionsdelogre.fr
Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita)
Mots-clés : satire burlesque folie délire scandales récit poétique fantasme vie après la mort maternité montagnes Index. décimale : 850 Littérature Italienne Résumé : Ma Fille folie, qui a fait scandale à sa sortie en Italie, déprogrammé pour ses propos censément pornographiques, est un roman étrange et drôle. Sans dénouer ce qui des propos et constatations de Maddalenina relève du délire ou de la réalité, il propose à la fois une lecture du corps féminin dénué de tout fantasme – un corps malade, dur et sec en opposition totale avec celui sain, tendre et généreux de la Mère –, empêtré dans un fantasme de maternité –, et un tableau des villages sardes des montagnes qui, fermés sur eux-même, marginalisent les faibles.
Femme marginalisée par les habitants du village sarde où elle habite, Maddalenina, analphabète, dont le seul revenu est une pension d’invalidité, vit, après la mort de ses parents, dans une solitude joyeuse. Le jour de son cinquantième anniversaire, elle comprend que le moment est venu pour elle d’enfanter. Après avoir entendu les noms chantés de trois géniteurs impossibles (le premier a été émasculé par un taureau, le deuxième est un vieux professeur qui a toujours préféré les marins violents aux femmes et le troisième un adolescent de 15 ans qui cherche par tous les moyens d’échapper à la malédiction familiale qui voit tous ses membres vivre jusqu'à cent ans) et avoir recueilli les conseils de Maria Carta, une « guérisseuse », Maddalenina voit son ventre grossir et pense son rêve en bonne voie de réalisation.
Les langues que Savina Dolores Massa déploie dans ce récit burlesque mettent en lumière les différentes réalités qui composent la vie de Maddalenina. Plus encore, elles mettent en scène, au travers de l’instrumentalisation des figures religieuses – la Vierge, la Trinité et le cierge –, les rapports ambigus qu’entretiennent ces êtres perdus et en marge avec la société conservatrice et religieuse qu’ils hantent. Ainsi le langage simple et accidenté des questions de Maddalenina répond à celui abstrait et construit de ses interlocuteurs, reflétant ainsi les relations qu'entretiennent les croyants et leur texte, ceux qui ne savent pas et ceux qui savent, les dominés et les dominants.Sections : Roman Public : Adulte
Titre : Ma fille folie Titre original : Mia Figlia Follia Type de document : texte imprimé Auteurs : Savina Dolores Massa, Auteur ; Laurent Lombard (1975-....), Traducteur Editeur : Paris : Éditions de l'Ogre Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (186 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-93606-03-3 Prix : 21 Note générale : Savina Dolores Massa est né à Oristano en Sardaigne. Poète, romancière et auteur de pièces de théâtre, elle est l'un des fondateurs de la Compagnie Hanife Hana teatro jazz. Savina Dolores Massa est l'auteur de 3 roman publiés aux éditions Il Maestrale : Undici (2008, finaliste en 2007 du Prix Calvino) ; Mia Figlia follia (2010) ; Cenere calda a mezzanotte (2013). Ma Fille folie est son premier roman traduit en français
Source : www.editionsdelogre.frLangues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita) Mots-clés : satire burlesque folie délire scandales récit poétique fantasme vie après la mort maternité montagnes Index. décimale : 850 Littérature Italienne Résumé : Ma Fille folie, qui a fait scandale à sa sortie en Italie, déprogrammé pour ses propos censément pornographiques, est un roman étrange et drôle. Sans dénouer ce qui des propos et constatations de Maddalenina relève du délire ou de la réalité, il propose à la fois une lecture du corps féminin dénué de tout fantasme – un corps malade, dur et sec en opposition totale avec celui sain, tendre et généreux de la Mère –, empêtré dans un fantasme de maternité –, et un tableau des villages sardes des montagnes qui, fermés sur eux-même, marginalisent les faibles.
Femme marginalisée par les habitants du village sarde où elle habite, Maddalenina, analphabète, dont le seul revenu est une pension d’invalidité, vit, après la mort de ses parents, dans une solitude joyeuse. Le jour de son cinquantième anniversaire, elle comprend que le moment est venu pour elle d’enfanter. Après avoir entendu les noms chantés de trois géniteurs impossibles (le premier a été émasculé par un taureau, le deuxième est un vieux professeur qui a toujours préféré les marins violents aux femmes et le troisième un adolescent de 15 ans qui cherche par tous les moyens d’échapper à la malédiction familiale qui voit tous ses membres vivre jusqu'à cent ans) et avoir recueilli les conseils de Maria Carta, une « guérisseuse », Maddalenina voit son ventre grossir et pense son rêve en bonne voie de réalisation.
Les langues que Savina Dolores Massa déploie dans ce récit burlesque mettent en lumière les différentes réalités qui composent la vie de Maddalenina. Plus encore, elles mettent en scène, au travers de l’instrumentalisation des figures religieuses – la Vierge, la Trinité et le cierge –, les rapports ambigus qu’entretiennent ces êtres perdus et en marge avec la société conservatrice et religieuse qu’ils hantent. Ainsi le langage simple et accidenté des questions de Maddalenina répond à celui abstrait et construit de ses interlocuteurs, reflétant ainsi les relations qu'entretiennent les croyants et leur texte, ceux qui ne savent pas et ceux qui savent, les dominés et les dominants.Sections : Roman Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-02322 R MAS Livre Bibliothèque de POURRAIN ROMAN Disponible
L' orage et la loutre [texte imprimé] / Lucien Ganiayre (1910-1966), Auteur . - Paris : Éditions de l'Ogre, DL 2015 . - 1 vol. (229 p.) : couv.ill. ; 19 cm.
ISBN : 979-10-93606-08-8 : 18
Lucien Ganiayre est né en 1910. Sociétaire du théâtre national de Bordeaux, il exerça également le métier d’agent d’assurance. Il meurt en 1966, à Périgueux. Il faudra attendre 1973 pour que le Seuil décide de publier à titre posthume son unique roman, qu’il tenta en vain de faire publier de son vivant.
Source : http://www.editionsdelogre.fr
Langues : Français (fre)
Mots-clés : amours impossibles peur folie solitude bombe atomique croyance cauchemars amour guerre films années 60 Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Dans un village du Périgord, après un étrange orage, un instituteur découvre que le monde qui l’entoure, ainsi que tous les êtres vivants, sont figés, immobiles comme si le temps s’était définitivement arrêté. Il suffit de les toucher pour qu’ils se réchauffent, reviennent à la vie, et, au bout d’une fraction de seconde, meurent et pourrissent. Livré à lui-même et évoluant en permanence sur une scène de théâtre dont les acteurs et le décor seraient aussi froids et fragiles que du verre, l’instituteur essaye dans un premier temps de mener une vie normale dans son village, et, tant bien que mal, de survivre à la folie qui le guette. Il décide finalement de rejoindre Paris à pieds pour tenter d’y retrouver son seul ami d’enfance. C’est en chemin qu’il rencontrera un autre être mouvant, une loutre, qu’il tentera d’apprivoiser...
Roman fantastique, mais également récit exaltant et cruel du voyage d’un homme laissé seul avec son esprit et ses souvenirs, L’Orage et la Loutre, écrit au sortir de la guerre, fut à sa publication qualifié de « dernier roman réaliste », en ce sens où est conféré une dignité aux activités les plus banales de la vie quotidienne (certes bouleversée par un événement surnaturel). Si on peut à bon droit y voir une allégorie de la guerre (il suffit de penser aux représentations cinématographiques – inédites à l’époque – de la solitude du soldat, évoluant au ralenti, sur un champ de bataille), L’Orage et la Loutre est avant tout une méditation profonde sur l’impossibilité de l’amour et du contact humain.Sections : Fantastique & Fantasy Genres : Fantastique Public : Adulte
Titre : L' orage et la loutre Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucien Ganiayre (1910-1966), Auteur Editeur : Paris : Éditions de l'Ogre Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (229 p.) Présentation : couv.ill. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-93606-08-8 Prix : 18 Note générale : Lucien Ganiayre est né en 1910. Sociétaire du théâtre national de Bordeaux, il exerça également le métier d’agent d’assurance. Il meurt en 1966, à Périgueux. Il faudra attendre 1973 pour que le Seuil décide de publier à titre posthume son unique roman, qu’il tenta en vain de faire publier de son vivant.
Source : http://www.editionsdelogre.frLangues : Français (fre) Mots-clés : amours impossibles peur folie solitude bombe atomique croyance cauchemars amour guerre films années 60 Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Dans un village du Périgord, après un étrange orage, un instituteur découvre que le monde qui l’entoure, ainsi que tous les êtres vivants, sont figés, immobiles comme si le temps s’était définitivement arrêté. Il suffit de les toucher pour qu’ils se réchauffent, reviennent à la vie, et, au bout d’une fraction de seconde, meurent et pourrissent. Livré à lui-même et évoluant en permanence sur une scène de théâtre dont les acteurs et le décor seraient aussi froids et fragiles que du verre, l’instituteur essaye dans un premier temps de mener une vie normale dans son village, et, tant bien que mal, de survivre à la folie qui le guette. Il décide finalement de rejoindre Paris à pieds pour tenter d’y retrouver son seul ami d’enfance. C’est en chemin qu’il rencontrera un autre être mouvant, une loutre, qu’il tentera d’apprivoiser...
Roman fantastique, mais également récit exaltant et cruel du voyage d’un homme laissé seul avec son esprit et ses souvenirs, L’Orage et la Loutre, écrit au sortir de la guerre, fut à sa publication qualifié de « dernier roman réaliste », en ce sens où est conféré une dignité aux activités les plus banales de la vie quotidienne (certes bouleversée par un événement surnaturel). Si on peut à bon droit y voir une allégorie de la guerre (il suffit de penser aux représentations cinématographiques – inédites à l’époque – de la solitude du soldat, évoluant au ralenti, sur un champ de bataille), L’Orage et la Loutre est avant tout une méditation profonde sur l’impossibilité de l’amour et du contact humain.Sections : Fantastique & Fantasy Genres : Fantastique Public : Adulte Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-02347 F GAN Livre Bibliothèque de POURRAIN FANTASTIQUE & FANTASY Disponible
Quelques rides [texte imprimé] / Fabien Clouette (1990-....), Auteur . - Paris : Éditions de l'Ogre, DL 2014 . - 1 vol. (137 p.) : ill. en coul; ; 19 cm.
ISBN : 979-10-93606-01-9 : 16
Fabien Clouette est né en 1989 à Saint-Malo.
Il est diplômé de l'Ecole des Hautes études en sciences sociales, professeur de français à l'Université Columbia à New-York.
Il participe à des fictions cinématographiques et littéraires à New York.
Il a une association de production artistique à Lorient "Los Patacones Perdidos y Su Màquina de Escribir". Il a cosigné un essai documentaire sur le Bronx passé dans différents festivals.
Source : L'Express n°3320
Langues : Français (fre)
Mots-clés : témoignage thriller roman noir tourisme huis-clos enfance montagne Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Un petit village en bord de mer, agrégé autour de l’hôtel de la famille de Capvrai. Les parents vieillissant, c’est le fils qui reprend la charge de l’établissement. Enfin pas directement, puisque ce dernier est convaincu que c’est son frère, le Chef, mort prématurément dans son enfance, qui assume cette responsabilité. C’est que Capvrai a deux personnalités : celle de son frère décédé et la sienne, perdue dans les brumes de l’enfance. Porté par l’ambition d’une famille de notables, le village change et s’ouvre progressivement au tourisme. La construction d’un deuxième hôtel met en péril le fragile équilibre de sa vie, et le pousse, par trois fois, à tuer. Un procès s’ensuit, accompagné d’une expertise psychiatrique. Cashon, un assistant médical plus intéressé par les ragots du village que par sa fonction, est chargé d’établir les résultats de l’expertise et de son enquête. C’est ce texte éclaté et taché de beurre de sandwich qui est donné à lire ici.
Dans une langue neuve, qui doit beaucoup au pouvoir d’évocation du cinéma, Fabien Clouette emmène le lecteur dans les méandres de la psyché de ses personnages, entre les réflexions hallucinatoires de Capvrai et les commérages de Cashon. Mais le réel, que le lecteur croit découvrir en reconstruisant l’histoire tapie sous le témoignage de Capvrai, semble sans cesse se dérober. Les habitants de ce village directement sorti de Twin Peaks s’agitent ainsi sous nos yeux, comme autant de marionnettes dont les mobiles demeurent incompréhensibles. À la manière d’un polar – mais d’un polar qui serait essentiellement roman noir, tragédie, huis clos à ciel ouvert – ce qui est donné à voir dans ce roman, ce sont seulement les quelques rides qui affleurent à la surface.Sections : Roman Policier Genres : Policier/Psychologie/Roman noir/Thriller Public : Adulte
Titre : Quelques rides Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabien Clouette (1990-....), Auteur Editeur : Paris : Éditions de l'Ogre Année de publication : DL 2014 Importance : 1 vol. (137 p.) Présentation : ill. en coul; Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-93606-01-9 Prix : 16 Note générale : Fabien Clouette est né en 1989 à Saint-Malo.
Il est diplômé de l'Ecole des Hautes études en sciences sociales, professeur de français à l'Université Columbia à New-York.
Il participe à des fictions cinématographiques et littéraires à New York.
Il a une association de production artistique à Lorient "Los Patacones Perdidos y Su Màquina de Escribir". Il a cosigné un essai documentaire sur le Bronx passé dans différents festivals.
Source : L'Express n°3320
Langues : Français (fre) Mots-clés : témoignage thriller roman noir tourisme huis-clos enfance montagne Index. décimale : 843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles Résumé : Un petit village en bord de mer, agrégé autour de l’hôtel de la famille de Capvrai. Les parents vieillissant, c’est le fils qui reprend la charge de l’établissement. Enfin pas directement, puisque ce dernier est convaincu que c’est son frère, le Chef, mort prématurément dans son enfance, qui assume cette responsabilité. C’est que Capvrai a deux personnalités : celle de son frère décédé et la sienne, perdue dans les brumes de l’enfance. Porté par l’ambition d’une famille de notables, le village change et s’ouvre progressivement au tourisme. La construction d’un deuxième hôtel met en péril le fragile équilibre de sa vie, et le pousse, par trois fois, à tuer. Un procès s’ensuit, accompagné d’une expertise psychiatrique. Cashon, un assistant médical plus intéressé par les ragots du village que par sa fonction, est chargé d’établir les résultats de l’expertise et de son enquête. C’est ce texte éclaté et taché de beurre de sandwich qui est donné à lire ici.
Dans une langue neuve, qui doit beaucoup au pouvoir d’évocation du cinéma, Fabien Clouette emmène le lecteur dans les méandres de la psyché de ses personnages, entre les réflexions hallucinatoires de Capvrai et les commérages de Cashon. Mais le réel, que le lecteur croit découvrir en reconstruisant l’histoire tapie sous le témoignage de Capvrai, semble sans cesse se dérober. Les habitants de ce village directement sorti de Twin Peaks s’agitent ainsi sous nos yeux, comme autant de marionnettes dont les mobiles demeurent incompréhensibles. À la manière d’un polar – mais d’un polar qui serait essentiellement roman noir, tragédie, huis clos à ciel ouvert – ce qui est donné à voir dans ce roman, ce sont seulement les quelques rides qui affleurent à la surface.Sections : Roman Policier Genres : Policier/Psychologie/Roman noir/Thriller Public : Adulte Réservation
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