Détail d'une collection
Sous-collection Histoire
Éditeur :
Collection :
ISSN :
pas d'ISSN
|
Documents disponibles dans la sous-collection (1)
Affiner la recherche Interroger des sources externes
ISBN : 978-2-07-045396-2 : 9,50
Né à Londres en 1919, Jack Goody est un anthropologue britannique prolixe aux centres d'intérêt très variés. Docteur en anthropologie à l'université de Cambridge où il est professeur honoraire, dans les années cinquante et au début des années soixante, il étudie les sociétés du nord du Ghana.
Il a été engagé volontaire en 1939 dans l'armée anglaise pour lutter contre le nazisme. Fait prisonnier à Tobrouk, il a été emprisonné dans un camp de concentration en Italie. Il a dû s'enfuir en sautant d'un train avec ses amis, où il rencontre des gens en marge de la légalité qui savent cacher les gens pour survivre.
Il commence à s'intéresser à l'écriture et publie plusieurs ouvrages sur ce thème où il replace l'apparition de l'écriture dans un contexte historique et socioculturel. Dans "La raison graphique", il montre les conséquences sur les processus cognitifs de l'invention de l'écriture. Il étend ce type d'analyse à des champs très variés des cultures humaines : la famille, les fleurs, les images.
Dans l'un de ses derniers livres, "L'islam en Europe. Histoire, échanges, conflits", il tente de cerner les rapports complexes et conflictuels entre l'Europe et l'Islam. Source : Wikipédia
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : civilisation démocratie généalogie colonialisme bourgeoisie croyance occident eurocentrisme épistemologie politique antiquité capitalisme philosophie Europe guerre mondiale Index. décimale : 907.2 Recherche historique (ouvrages interdisciplinaires sur l'historiographie) Résumé : Une fois encore, comme hier à propos de la famille en Europe ou de la place de l'écriture dans notre civilisation, Jack Goody vient perturber la ronde des historiens emportés par leurs certitudes. A la question soulevée par l'anthropologue britannique, on devine déjà ce qu'argueront les esprits chagrinés par cette interpellation d'exigence : comparaison n'est pas raison. Or, c'est bien de cela qu'il s'agit. La question ? C'est le "vol de l'histoire ", c'est-à-dire la mainmise de l'Occident sur l'histoire du reste du monde. A partir d'événements qui se sont produits à son échelle provinciale, l'Europe a conceptualisé et fabriqué une présentation du passé toute à sa gloire et qu'elle a ensuite imposée au cours des autres civilisations. Le continent européen revendique l'invention de la démocratie, du féodalisme, du capitalisme de marché, de la liberté, de l'individualisme, voire de l'amour, courtois notamment, qui serait le fruit de sa modernisation urbaine. Plusieurs années passées en Afrique, particulièrement au Ghana, conduisent Jack Goody à mettre aujourd'hui en doute nombre d'inventions auxquelles les Européens prétendent, sous les plumes de Fernand Braudel, Joseph Needham ou Norbert Elias, notamment, alors que ces mêmes éléments se retrouvent dans bien d'autres sociétés, du moins à l'état embryonnaire. Economiquement et intellectuellement parlant, seul un écart relativement récent et temporaire sépare l'Occident de l'Orient ou de l'Afrique. Des différences existent. Mais c'est d'une comparaison plus rapprochée que nous avons besoin, et non d'une opposition tranchée entre le monde et l'Occident, au seul profit de ce dernier.
Note de contenu : Bibliogr. p. 525-551. Index
Sections : Documentaire Public : Adulte
Titre : Le vol de l'histoire : Comment l'Europe a imposé le récit de son passé au reste du monde Titre original : The theft of history Type de document : texte imprimé Auteurs : Jack Goody (1919-2015), Auteur ; Fabienne Durand-Bogaert, Traducteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : DL 2015 Collection : Collection Folio. Histoire Sous-collection : Histoire num. 248 Importance : 1 vol. (608 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-045396-2 Prix : 9,50 Note générale : Né à Londres en 1919, Jack Goody est un anthropologue britannique prolixe aux centres d'intérêt très variés. Docteur en anthropologie à l'université de Cambridge où il est professeur honoraire, dans les années cinquante et au début des années soixante, il étudie les sociétés du nord du Ghana.
Il a été engagé volontaire en 1939 dans l'armée anglaise pour lutter contre le nazisme. Fait prisonnier à Tobrouk, il a été emprisonné dans un camp de concentration en Italie. Il a dû s'enfuir en sautant d'un train avec ses amis, où il rencontre des gens en marge de la légalité qui savent cacher les gens pour survivre.
Il commence à s'intéresser à l'écriture et publie plusieurs ouvrages sur ce thème où il replace l'apparition de l'écriture dans un contexte historique et socioculturel. Dans "La raison graphique", il montre les conséquences sur les processus cognitifs de l'invention de l'écriture. Il étend ce type d'analyse à des champs très variés des cultures humaines : la famille, les fleurs, les images.
Dans l'un de ses derniers livres, "L'islam en Europe. Histoire, échanges, conflits", il tente de cerner les rapports complexes et conflictuels entre l'Europe et l'Islam. Source : WikipédiaLangues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : civilisation démocratie généalogie colonialisme bourgeoisie croyance occident eurocentrisme épistemologie politique antiquité capitalisme philosophie Europe guerre mondiale Index. décimale : 907.2 Recherche historique (ouvrages interdisciplinaires sur l'historiographie) Résumé : Une fois encore, comme hier à propos de la famille en Europe ou de la place de l'écriture dans notre civilisation, Jack Goody vient perturber la ronde des historiens emportés par leurs certitudes. A la question soulevée par l'anthropologue britannique, on devine déjà ce qu'argueront les esprits chagrinés par cette interpellation d'exigence : comparaison n'est pas raison. Or, c'est bien de cela qu'il s'agit. La question ? C'est le "vol de l'histoire ", c'est-à-dire la mainmise de l'Occident sur l'histoire du reste du monde. A partir d'événements qui se sont produits à son échelle provinciale, l'Europe a conceptualisé et fabriqué une présentation du passé toute à sa gloire et qu'elle a ensuite imposée au cours des autres civilisations. Le continent européen revendique l'invention de la démocratie, du féodalisme, du capitalisme de marché, de la liberté, de l'individualisme, voire de l'amour, courtois notamment, qui serait le fruit de sa modernisation urbaine. Plusieurs années passées en Afrique, particulièrement au Ghana, conduisent Jack Goody à mettre aujourd'hui en doute nombre d'inventions auxquelles les Européens prétendent, sous les plumes de Fernand Braudel, Joseph Needham ou Norbert Elias, notamment, alors que ces mêmes éléments se retrouvent dans bien d'autres sociétés, du moins à l'état embryonnaire. Economiquement et intellectuellement parlant, seul un écart relativement récent et temporaire sépare l'Occident de l'Orient ou de l'Afrique. Des différences existent. Mais c'est d'une comparaison plus rapprochée que nous avons besoin, et non d'une opposition tranchée entre le monde et l'Occident, au seul profit de ce dernier.
Note de contenu : Bibliogr. p. 525-551. Index
Sections : Documentaire Public : Adulte Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC-89240-02982 907.2 GOO Livre Bibliothèque de POURRAIN DOCUMENTAIRE Disponible
