Des nuages et des tours [texte imprimé] / Dominique Fabre (1960-....), Auteur . - [Paris] : Éd. de l'Olivier, DL 2013 . - 1 vol. (147 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. ISBN : 978-2-8236-0154-1 : 16 Dominique Fabre est né en 1960 à Paris. À trois ans, sa mère l’envoie avec sa soeur dans une famille d’accueil de Haute-Savoie, près d’Annecy.
À 12 ans, il retourne à Asnières, pour habiter avec sa mère et sa soeur une H.L.M. L’enfant est aussitôt mis à l’internat, un régime qu’il ne quittera plus jusqu’à la terminale.
À 17 ans, il fait un premier voyage aux États-Unis où se trouve sa soeur.
Après le bac, il fait deux années de khâgne, poursuit à Nanterre où il s’inscrit en Lettres mais bifurque aussitôt vers la philosophie. Il passe sa maîtrise de philosophie en travaillant sur Heidegger.
L’étudiant commence à envoyer des manuscrits aux éditeurs: cela durera plusieurs années, pendant lesquelles il cherchera du travail et fera de nombreux petits boulots.
À 23 ans, il part à la Nouvelle-Orléans où il restera un an, cumulant là aussi de courtes périodes de travail. Revenu en France, il travaille dans le tourisme et sur des chantiers d’appartements. C’est lors d’un de ces travaux qu’il rencontre sa femme, qui lui donnera deux fils. À cette époque, il trouve un poste de correcteur en imprimerie, puis en presse, pour le "Journal du textile".
Quand il travaille le dimanche, il prend l’habitude d’aller manger dans une cafétéria où beaucoup d’hommes seuls déjeunent... C’est là qu’il trouvera le modèle de son Pierre Lômeur, ce chômeur longue durée qui se raconte dans "Un jour moi aussi, j’irai loin" qui est refusé par beaucoup d’éditeurs. Maurice Nadeau est le premier toutefois à remarquer ce nouvel écrivain, et le roman paraît en novembre 1995.
Son enfance, l’absence du père, la famille d’accueil et la banlieue ont très largement inspiré les livres qui suivront.
Dominique Fabre enseigne l’anglais. Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
récits poétique société chronique du quotidien Paris (France) |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
« La dernière fois que je l’ai vu, mon voisin le jardinier portait de grosses lunettes noires. Je n’ai pas fait le rapprochement tout de suite, tellement dans ce quartier de la rue du Château des Rentiers, il fait partie de nos vies. Sauf qu’il ne s’approche plus des femmes pour leur dire qu’elles sont belles et leur offrir ses fleurs. Il ne peut plus s’occuper de son jardin parce qu’il n’y voit plus rien. Une mauvaise cataracte. Il évite le plein jour, il ne voit plus ce qu’il fait. Vraiment : pas mal de gens mériteraient des vies meilleures. Je ne vois plus l’Africaine qui dormait dans le photomaton du métro porte d’Ivry. Beaucoup des Roumains de l’avenue ont disparu. Mendiants sans bras, sans dents, estropiés de nulle part, sans rien du tout. Mal nés. »
La singularité de ce récit tient au regard que Dominique Fabre pose sur son village urbain, ses mutations et révélations saison après saison. S’y dévoile toute une comédie humaine, des gens de partout repoussés vers la périphérie, des réfractaires aux beaux quartiers. |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Récit/Sociétal |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
Des nuages et des tours |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Dominique Fabre (1960-....), Auteur |
| Editeur : |
[Paris] : Éd. de l'Olivier |
| Année de publication : |
DL 2013 |
| Importance : |
1 vol. (147 p.) |
| Présentation : |
couv. ill. en coul. |
| Format : |
21 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8236-0154-1 |
| Prix : |
16 |
| Note générale : |
Dominique Fabre est né en 1960 à Paris. À trois ans, sa mère l’envoie avec sa soeur dans une famille d’accueil de Haute-Savoie, près d’Annecy.
À 12 ans, il retourne à Asnières, pour habiter avec sa mère et sa soeur une H.L.M. L’enfant est aussitôt mis à l’internat, un régime qu’il ne quittera plus jusqu’à la terminale.
À 17 ans, il fait un premier voyage aux États-Unis où se trouve sa soeur.
Après le bac, il fait deux années de khâgne, poursuit à Nanterre où il s’inscrit en Lettres mais bifurque aussitôt vers la philosophie. Il passe sa maîtrise de philosophie en travaillant sur Heidegger.
L’étudiant commence à envoyer des manuscrits aux éditeurs: cela durera plusieurs années, pendant lesquelles il cherchera du travail et fera de nombreux petits boulots.
À 23 ans, il part à la Nouvelle-Orléans où il restera un an, cumulant là aussi de courtes périodes de travail. Revenu en France, il travaille dans le tourisme et sur des chantiers d’appartements. C’est lors d’un de ces travaux qu’il rencontre sa femme, qui lui donnera deux fils. À cette époque, il trouve un poste de correcteur en imprimerie, puis en presse, pour le "Journal du textile".
Quand il travaille le dimanche, il prend l’habitude d’aller manger dans une cafétéria où beaucoup d’hommes seuls déjeunent... C’est là qu’il trouvera le modèle de son Pierre Lômeur, ce chômeur longue durée qui se raconte dans "Un jour moi aussi, j’irai loin" qui est refusé par beaucoup d’éditeurs. Maurice Nadeau est le premier toutefois à remarquer ce nouvel écrivain, et le roman paraît en novembre 1995.
Son enfance, l’absence du père, la famille d’accueil et la banlieue ont très largement inspiré les livres qui suivront.
Dominique Fabre enseigne l’anglais. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
récits poétique société chronique du quotidien Paris (France) |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
« La dernière fois que je l’ai vu, mon voisin le jardinier portait de grosses lunettes noires. Je n’ai pas fait le rapprochement tout de suite, tellement dans ce quartier de la rue du Château des Rentiers, il fait partie de nos vies. Sauf qu’il ne s’approche plus des femmes pour leur dire qu’elles sont belles et leur offrir ses fleurs. Il ne peut plus s’occuper de son jardin parce qu’il n’y voit plus rien. Une mauvaise cataracte. Il évite le plein jour, il ne voit plus ce qu’il fait. Vraiment : pas mal de gens mériteraient des vies meilleures. Je ne vois plus l’Africaine qui dormait dans le photomaton du métro porte d’Ivry. Beaucoup des Roumains de l’avenue ont disparu. Mendiants sans bras, sans dents, estropiés de nulle part, sans rien du tout. Mal nés. »
La singularité de ce récit tient au regard que Dominique Fabre pose sur son village urbain, ses mutations et révélations saison après saison. S’y dévoile toute une comédie humaine, des gens de partout repoussés vers la périphérie, des réfractaires aux beaux quartiers. |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Récit/Sociétal |
| Public : |
Adulte |
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