La princesse du sang : édition intégrale [texte imprimé] / Max Cabanes (1947-....), Illustrateur ; Jean-Patrick Manchette (1942-1995), Antécédent bibliographique . - [Marcinelle] : Dupuis, DL 2015 . - 1 vol. (187-[19] p.) : ill. en coul. ; 31 cm. - ( Aire libre) . ISBN : 978-2-8001-6568-4 : 28 Max CABANES est né à Béziers (Hérault) le 22/09/1947.
Son premier projet de bande dessinée, "Démons et merveilles", élaboré en Angleterre en 1971, lui permet de débuter à Pilote.
Il signe également à cette époque différents dessins dans Paris Match et Record. De la série "Dans les villages" (Dargaud) au "Roman de renart" (Futuropolis) en passant par les "Contes fripons", il se révèle être l’un des grands auteurs français, au dessin pur et direct, à l’inspiration toujours tendre.
La simplicité et la force de son dessin éclatent dans l’album paru chez Casterman en avril 1989, intitulé "Colin maillard". Avec ce titre, Cabanes marche sur les pas de son enfance.
En 1990, il reçoit à Angoulême, le Grand Prix de la ville et le Prix des librairies spécialisées bande dessinée pour "Colin maillard".
"Maxou contre l’athlète" (Casterman) paraît en 97 et fait suite à Colin maillard. En 1999, il collabore à la collection Les correspondances de Pierre Christin avec "La Bonne vie". "Bellagamba" sur un scénario de Patrick Cauvin, alias Klotz, nous embarque vers un univers où tout est possible, surtout l’impossible.
"La Maison Whinchester" en 2004, le voit revenir au fantastique.
En 2009, il adapte "La princesse du sang", en 2 parties, un roman inédit de Jean-Patrick Manchette. Puis, en 2014, "Fatale", toujours de Manchette.
Source : Arpel Aquitaine Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
aventure enlèvement espionnage bd noire cuba |
| Index. décimale : |
741.5 Bandes dessinées (aspects artistiques, ouvrages interdisciplinaires), caricatures, dessin d'humour (romans en image) |
| Résumé : |
Max Cabanes l’avait dit à ligneclaire pendant BD Plage à Sète. Il avait retravaillé en une intégrale enrichie La Princesse du sang d’après Manchette sur une adaptation de Doug Headline. Elle vient de sortir et c’est un grand moment de BD. Lue et relue cette intégrale ou « version définitive » comme dit Cabanes, on est complètement pris par l’ambiance de cette course éperdue d’une reporter photographe, d’une petite fille à l’identité ambigüe et d’un truand reconverti en garde du corps.Ce qui fait la force de La Princesse du sang, c’est certes le dessin incomparable de Cabanes mais aussi le scénario de Manchette repris par son fils. Princesse du sang parle d’Histoire, celle de l’après-guerre en Europe mais aussi à Cuba. La guerre est froide et un certain Castro commence à faire parler de lui. En Algérie, FLN et ALN ont entamé une autre guerre, contre la France, qui ne voudra pas dire son nom très longtemps. Manchette donne vie à son Ivory Pearl, une jeune fille réfugiée, sauvée à Berlin par un officier anglais qui la fait passer pour sa fille afin de vivre plus facilement son homosexualité. Il élève et instruit Ivory qui n’a qu’une passion, le grand reportage photo, celui qui va faire bourlinguer une génération de journalistes, de Saigon à Hanoi, Alger, Suez ou la Birmanie, la Malaisie.Max Cabanes, un petit look polar pour Fatale avant l adaptation de Nada. JLT ®En relisant La Princesse de sang, on peut se demander si Manchette a inventé de toutes pièces son Ivory Pearl, ce qui ne venait pas à l’esprit lors de la première lecture à la sortie en deux tomes. Et puis avec l’intégrale, et parce que d’anciennes photos personnelles ont réapparu, Ivory a beaucoup de points communs avec une jeune femme, résistante, déportée, secrétaire de Malraux qui devient correspondante de guerre en Indochine, saute en opérations, ira à Dien-Bien-Phu qu’elle quittera à son grand regret avant que ne commence les combats. Elle sera ensuite à Suez, partout où l’on se bat, photographiant et envoyant ses reportages jusqu’au Vietnam qu’elle rejoint pour couvrir la guerre américaine. Difficile de dire son nom sans certitudes, ou de publier des photos d’elle. Si Doug Headline ou Max Cabanes ont une idée sur le sujet, on est preneur. Cela montre simplement que la BD peut aussi, de la fiction rejoindre la réalité, partielle cependant, par hasard ou volontairement. |
| Sections : |
BD Adultes |
| Genres : |
Policier/Suspense |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
La princesse du sang : édition intégrale |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Max Cabanes (1947-....), Illustrateur ; Jean-Patrick Manchette (1942-1995), Antécédent bibliographique |
| Editeur : |
[Marcinelle] : Dupuis |
| Année de publication : |
DL 2015 |
| Collection : |
Aire libre |
| Importance : |
1 vol. (187-[19] p.) |
| Présentation : |
ill. en coul. |
| Format : |
31 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8001-6568-4 |
| Prix : |
28 |
| Note générale : |
Max CABANES est né à Béziers (Hérault) le 22/09/1947.
Son premier projet de bande dessinée, "Démons et merveilles", élaboré en Angleterre en 1971, lui permet de débuter à Pilote.
Il signe également à cette époque différents dessins dans Paris Match et Record. De la série "Dans les villages" (Dargaud) au "Roman de renart" (Futuropolis) en passant par les "Contes fripons", il se révèle être l’un des grands auteurs français, au dessin pur et direct, à l’inspiration toujours tendre.
La simplicité et la force de son dessin éclatent dans l’album paru chez Casterman en avril 1989, intitulé "Colin maillard". Avec ce titre, Cabanes marche sur les pas de son enfance.
En 1990, il reçoit à Angoulême, le Grand Prix de la ville et le Prix des librairies spécialisées bande dessinée pour "Colin maillard".
"Maxou contre l’athlète" (Casterman) paraît en 97 et fait suite à Colin maillard. En 1999, il collabore à la collection Les correspondances de Pierre Christin avec "La Bonne vie". "Bellagamba" sur un scénario de Patrick Cauvin, alias Klotz, nous embarque vers un univers où tout est possible, surtout l’impossible.
"La Maison Whinchester" en 2004, le voit revenir au fantastique.
En 2009, il adapte "La princesse du sang", en 2 parties, un roman inédit de Jean-Patrick Manchette. Puis, en 2014, "Fatale", toujours de Manchette.
Source : Arpel Aquitaine |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
aventure enlèvement espionnage bd noire cuba |
| Index. décimale : |
741.5 Bandes dessinées (aspects artistiques, ouvrages interdisciplinaires), caricatures, dessin d'humour (romans en image) |
| Résumé : |
Max Cabanes l’avait dit à ligneclaire pendant BD Plage à Sète. Il avait retravaillé en une intégrale enrichie La Princesse du sang d’après Manchette sur une adaptation de Doug Headline. Elle vient de sortir et c’est un grand moment de BD. Lue et relue cette intégrale ou « version définitive » comme dit Cabanes, on est complètement pris par l’ambiance de cette course éperdue d’une reporter photographe, d’une petite fille à l’identité ambigüe et d’un truand reconverti en garde du corps.Ce qui fait la force de La Princesse du sang, c’est certes le dessin incomparable de Cabanes mais aussi le scénario de Manchette repris par son fils. Princesse du sang parle d’Histoire, celle de l’après-guerre en Europe mais aussi à Cuba. La guerre est froide et un certain Castro commence à faire parler de lui. En Algérie, FLN et ALN ont entamé une autre guerre, contre la France, qui ne voudra pas dire son nom très longtemps. Manchette donne vie à son Ivory Pearl, une jeune fille réfugiée, sauvée à Berlin par un officier anglais qui la fait passer pour sa fille afin de vivre plus facilement son homosexualité. Il élève et instruit Ivory qui n’a qu’une passion, le grand reportage photo, celui qui va faire bourlinguer une génération de journalistes, de Saigon à Hanoi, Alger, Suez ou la Birmanie, la Malaisie.Max Cabanes, un petit look polar pour Fatale avant l adaptation de Nada. JLT ®En relisant La Princesse de sang, on peut se demander si Manchette a inventé de toutes pièces son Ivory Pearl, ce qui ne venait pas à l’esprit lors de la première lecture à la sortie en deux tomes. Et puis avec l’intégrale, et parce que d’anciennes photos personnelles ont réapparu, Ivory a beaucoup de points communs avec une jeune femme, résistante, déportée, secrétaire de Malraux qui devient correspondante de guerre en Indochine, saute en opérations, ira à Dien-Bien-Phu qu’elle quittera à son grand regret avant que ne commence les combats. Elle sera ensuite à Suez, partout où l’on se bat, photographiant et envoyant ses reportages jusqu’au Vietnam qu’elle rejoint pour couvrir la guerre américaine. Difficile de dire son nom sans certitudes, ou de publier des photos d’elle. Si Doug Headline ou Max Cabanes ont une idée sur le sujet, on est preneur. Cela montre simplement que la BD peut aussi, de la fiction rejoindre la réalité, partielle cependant, par hasard ou volontairement. |
| Sections : |
BD Adultes |
| Genres : |
Policier/Suspense |
| Public : |
Adulte |
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