La grammaire est une chanson douce [texte imprimé] / Erik Orsenna (1947-....), Auteur ; Bigre !, Illustrateur . - Paris : Stock, 2001 . - 135 p. : ill. en coul., couv. ill. ; 22 cm. ISBN : 978-2-234-05403-5 : 12 Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
Depuis novembre 2016, Erik Orsenna a une médiathèque à son nom à Villiers-le-Bel (Val d'Oise).
Source : Erik Orsenna Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
roman littérature jeunesse grammaire amour voyage |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
En compagnie de la jeune Judith, la narratrice, et de son frère aîné, le lecteur se promène dans la ville des mots, un territoire magique sur lequel les guide Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur. Là, les règles s'énoncent avec légèreté et les mots mènent leur propre vie : ils se déguisent, se maquillent et se marient.
«Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t'aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu'elle nous parlait : - Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose. - Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied. Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.» |
| Note de contenu : |
BNF : univers jeunesse
BDY : pour adulte
|
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Imaginaire/Littérature Jeunesse |
| Public : |
13-15 ans Collège 4e-3e/Adulte |
| Titre : |
La grammaire est une chanson douce |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Erik Orsenna (1947-....), Auteur ; Bigre !, Illustrateur |
| Editeur : |
Paris : Stock |
| Année de publication : |
2001 |
| Importance : |
135 p. |
| Présentation : |
ill. en coul., couv. ill. |
| Format : |
22 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-234-05403-5 |
| Prix : |
12 |
| Note générale : |
Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
Depuis novembre 2016, Erik Orsenna a une médiathèque à son nom à Villiers-le-Bel (Val d'Oise).
Source : Erik Orsenna |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
roman littérature jeunesse grammaire amour voyage |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
En compagnie de la jeune Judith, la narratrice, et de son frère aîné, le lecteur se promène dans la ville des mots, un territoire magique sur lequel les guide Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur. Là, les règles s'énoncent avec légèreté et les mots mènent leur propre vie : ils se déguisent, se maquillent et se marient.
«Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t'aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu'elle nous parlait : - Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose. - Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied. Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.» |
| Note de contenu : |
BNF : univers jeunesse
BDY : pour adulte
|
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Imaginaire/Littérature Jeunesse |
| Public : |
13-15 ans Collège 4e-3e/Adulte |
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