Les nouvelles métropoles du désir [texte imprimé] / Éric Chauvier (1971-....), Auteur . - Paris : Éditions Allia, DL 2016 . - 1 vol. (77 p.) : couv.ill.en.coul. ; 17 cm. ISBN : 979-10-304-0419-7 : 7 Né à Saint Yrieix la Perche , 1971 ,Docteur en anthropologie, habilité à diriger les recherches, chargé de cours à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2, Eric Chauvier contribue depuis plus de dix ans au renouvellement de l'anthropologie en élargissant les espaces qu'elle s'attribuait, les façons de l'écrire et le public à qui elle se destine. Ainsi, son ouvrage Anthropologie, compte-rendu d'une enquête – comme tous ses livres – a souvent été lu comme une fiction. Il proposait ainsi de nouvelles formes d'écriture qui échappent à la monographie ou au traité. De plus, il a défini des instruments d'analyse fondés sur les anomalies, ruptures langagières de la communication, failles dans l'« ordinaire ». Enfin ses enquêtes portent sur les aspects les plus banals de la vie quotidienne, relations familiales, rencontres, risque industriel... Dans des situations les plus habituelles, il porte son attention sur les « anomalies », brusque surgissement du réel dans la communication, dans le langage ordinaire, dans le conditionnement qu'établissent les mots. Cette définition de l'ordinaire qui provient du philosophe américain Stanley Cavell, permet d'utiliser dans l'étude des paroles et des discours, la pragmatique du langage telle que l'ont conçue en leur temps Wittgenstein et Austin. Cette anthropologie pose donc le langage comme l'inéluctable médiation dans l'accès à la connaissance du réel.
Source : Wikipédia Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
ironie terreur moderne racisme banlieue délinquance acteur peine de mort ethnologie assassin |
| Index. décimale : |
840 Littérature française et de langue française |
| Résumé : |
“Kate, aux grands yeux dessinés, à la beauté écrasante de grâce et de sophistication et Lana, à la moue boudeuse et enchanteresse, ne font pas à proprement parler des jaloux, encore moins des envieux, mais des fantômes, des délinquants et des assassins, tous épouvantés et meurtris par tant de distance.” Dans la ville natale de l’auteur, trois adolescentes agressent un homme, ou plutôt un type, représentant caractéristique d’une classe d’êtres fashion. Témoin de ce lynchage, Éric Chauvier vient au secours de l’homme mais, déjà, les silhouettes des jeunes filles se sont éclipsées. La victime décline toute aide puis se dirige vers un bar, le bien-nommé Dark Rihanna, “bar-club très tendance”, avaient décrit les journaux au moment de son ouverture. Le narrateur la suit, pénètre à son tour dans ce temple mondialisé – décoration new-yorkaise, murs de briques vertes, plafonniers industriels, le tout orné de reproductions d’œuvres de Basquiat et de Keith Haring, de photographies de William Burroughs ou de Jack Kerouac. La clientèle du bar compose une collection de types : du “gentleman farmer hyperurbain” à la jeune femme un peu queer en passant par une fausse Patti Smith et une Debbie Harry plus réussie. Étranger dans la ville qui l'a vu grandir, l'anthropologue tente de saisir ce qu'il voit sans parvenir à en être lui-même acteur. Comment dans ces conditions devenir l'"observateur participant" prôné par l'ethnologie moderne ? Chauvier souhaiterait commander une bière. Ce qui semble peine perdue, tant les codes du lieu lui échappent. Devant le jeu de référances remâchées qui s'étalent sous ses yeux, de Booba à Rihanna, Éric Chauvier explore avec une ironie pour le moins radicale les failles des représentations, la terreur tapie ou calfeutrée de ces nouvelles métropoles du désir. Parviendra-t-il à consommer ? Dans son non-genre, ce livre est une merveille. |
| Note de contenu : |
rentrée littéraire 2016 |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Sociétal |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
Les nouvelles métropoles du désir |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Éric Chauvier (1971-....), Auteur |
| Editeur : |
Paris : Éditions Allia |
| Année de publication : |
DL 2016 |
| Importance : |
1 vol. (77 p.) |
| Présentation : |
couv.ill.en.coul. |
| Format : |
17 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
979-10-304-0419-7 |
| Prix : |
7 |
| Note générale : |
Né à Saint Yrieix la Perche , 1971 ,Docteur en anthropologie, habilité à diriger les recherches, chargé de cours à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2, Eric Chauvier contribue depuis plus de dix ans au renouvellement de l'anthropologie en élargissant les espaces qu'elle s'attribuait, les façons de l'écrire et le public à qui elle se destine. Ainsi, son ouvrage Anthropologie, compte-rendu d'une enquête – comme tous ses livres – a souvent été lu comme une fiction. Il proposait ainsi de nouvelles formes d'écriture qui échappent à la monographie ou au traité. De plus, il a défini des instruments d'analyse fondés sur les anomalies, ruptures langagières de la communication, failles dans l'« ordinaire ». Enfin ses enquêtes portent sur les aspects les plus banals de la vie quotidienne, relations familiales, rencontres, risque industriel... Dans des situations les plus habituelles, il porte son attention sur les « anomalies », brusque surgissement du réel dans la communication, dans le langage ordinaire, dans le conditionnement qu'établissent les mots. Cette définition de l'ordinaire qui provient du philosophe américain Stanley Cavell, permet d'utiliser dans l'étude des paroles et des discours, la pragmatique du langage telle que l'ont conçue en leur temps Wittgenstein et Austin. Cette anthropologie pose donc le langage comme l'inéluctable médiation dans l'accès à la connaissance du réel.
Source : Wikipédia |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
ironie terreur moderne racisme banlieue délinquance acteur peine de mort ethnologie assassin |
| Index. décimale : |
840 Littérature française et de langue française |
| Résumé : |
“Kate, aux grands yeux dessinés, à la beauté écrasante de grâce et de sophistication et Lana, à la moue boudeuse et enchanteresse, ne font pas à proprement parler des jaloux, encore moins des envieux, mais des fantômes, des délinquants et des assassins, tous épouvantés et meurtris par tant de distance.” Dans la ville natale de l’auteur, trois adolescentes agressent un homme, ou plutôt un type, représentant caractéristique d’une classe d’êtres fashion. Témoin de ce lynchage, Éric Chauvier vient au secours de l’homme mais, déjà, les silhouettes des jeunes filles se sont éclipsées. La victime décline toute aide puis se dirige vers un bar, le bien-nommé Dark Rihanna, “bar-club très tendance”, avaient décrit les journaux au moment de son ouverture. Le narrateur la suit, pénètre à son tour dans ce temple mondialisé – décoration new-yorkaise, murs de briques vertes, plafonniers industriels, le tout orné de reproductions d’œuvres de Basquiat et de Keith Haring, de photographies de William Burroughs ou de Jack Kerouac. La clientèle du bar compose une collection de types : du “gentleman farmer hyperurbain” à la jeune femme un peu queer en passant par une fausse Patti Smith et une Debbie Harry plus réussie. Étranger dans la ville qui l'a vu grandir, l'anthropologue tente de saisir ce qu'il voit sans parvenir à en être lui-même acteur. Comment dans ces conditions devenir l'"observateur participant" prôné par l'ethnologie moderne ? Chauvier souhaiterait commander une bière. Ce qui semble peine perdue, tant les codes du lieu lui échappent. Devant le jeu de référances remâchées qui s'étalent sous ses yeux, de Booba à Rihanna, Éric Chauvier explore avec une ironie pour le moins radicale les failles des représentations, la terreur tapie ou calfeutrée de ces nouvelles métropoles du désir. Parviendra-t-il à consommer ? Dans son non-genre, ce livre est une merveille. |
| Note de contenu : |
rentrée littéraire 2016 |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Sociétal |
| Public : |
Adulte |
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