La sieste assassinée [texte imprimé] / Philippe Delerm (1950-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 2000 . - 99 p. ; 18 cm. - ( L' Arpenteur (Paris. 1988), ISSN 0993-5088) . ISBN : 978-2-07-075835-7 : 11,89 Philippe Delerm,auteur français,né le 27 novembre 1950 à Auvers sur oise a écrit divers recueils de nouvelles dont "La Première Gorgée de bière" qui a connu un immense succès. Il est marié avec Martine Delerm, illustratrice de littérature jeunesse, avec laquelle il a un fils, Vincent Delerm, auteur-compositeur-interprète.
Après une enfance heureuse auprès de ses parents enseignants qui avaient une maison secondaire à Malause dans le Tarn et Garonne (82) , Philippe Delerm poursuit des études de lettres à la faculté de Nanterre avant de devenir enseignant à son tour. En 1975, il se marie et s'installe à Beaumont-le-Roger, dans l'Eure et enseigne les lettres au collège Marie Curie à Bernay (Eure).
Il envoie ses premiers manuscrits dès 1976, se heurtant d'abord à des refus d'éditeurs.
L'auteur, peintre des petits bonheurs et des petits riens de la vie, est le premier surpris de son succès considérable mais garde les pieds sur terre. Un essai éclairant lui a été consacré en 2005 : "Philippe Delerm et le minimalisme positif" (Éditions du Rocher, par Rémi Bertrand).
Il met un terme à sa carrière de professeur en 2007 afin de se consacrer pleinement à son travail d'écrivain. Depuis septembre 2006, il dirige la collection "Le goût des mots" (éditions POINTS/Seuil) consacrée à la langue française.
Amateur de sport et tout particulièrement d'athlétisme, il a collaboré au journal L’Équipe en faisant chaque jour un billet sur une discipline d'athlétisme pendant les Jeux olympiques d'Athènes en 2004. En août 2008, il a été invité par France Télévision à commenter les épreuves d'athlétisme aux jeux de Pékin.
Il publie régulièrement des recueils de nouvelles ou textes courts Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
historiettes nouvelles poésie temps qui passe mélancolie petits riens quotidien |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
«Mais la minute qui compte, c'est tout à la fin. Les gestes se sont ralentis, le coiffeur vous a délivré du tablier de nylon, qu'il a secoué d'un seul coup, dompteur fouetteur infaillible. Avec une brosse douce, il vous a débarrassé des derniers poils superflus. Et l'instant redouté arrive. Le coiffeur s'est rapproché de la tablette, et saisit un miroir qu'il arrête dans trois positions rapides, saccadées : sur votre nuque, trois quarts arrière gauche, droite. C'est là qu'on mesure soudain l'étendue du désastre... Oui, même si c'est à peu près ce qu'on avait demandé, même si l'on avait très envie d'être coiffé plus court, chaque fois on avait oublié combien la coupe fraîche donne un air godiche. Et cette catastrophe est à entériner avec un tout petit oui oui, un assentiment douloureux qu'il faut hypocritement décliner dans un battement de paupières approbateur, une oscillation du chef, parfois un "c'est parfait" qui vous met au supplice. Il faut payer pour ça.» |
| Sections : |
Nouvelles |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
La sieste assassinée |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Philippe Delerm (1950-....), Auteur |
| Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
| Année de publication : |
2000 |
| Collection : |
L' Arpenteur (Paris. 1988), ISSN 0993-5088 |
| Importance : |
99 p. |
| Format : |
18 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-075835-7 |
| Prix : |
11,89 |
| Note générale : |
Philippe Delerm,auteur français,né le 27 novembre 1950 à Auvers sur oise a écrit divers recueils de nouvelles dont "La Première Gorgée de bière" qui a connu un immense succès. Il est marié avec Martine Delerm, illustratrice de littérature jeunesse, avec laquelle il a un fils, Vincent Delerm, auteur-compositeur-interprète.
Après une enfance heureuse auprès de ses parents enseignants qui avaient une maison secondaire à Malause dans le Tarn et Garonne (82) , Philippe Delerm poursuit des études de lettres à la faculté de Nanterre avant de devenir enseignant à son tour. En 1975, il se marie et s'installe à Beaumont-le-Roger, dans l'Eure et enseigne les lettres au collège Marie Curie à Bernay (Eure).
Il envoie ses premiers manuscrits dès 1976, se heurtant d'abord à des refus d'éditeurs.
L'auteur, peintre des petits bonheurs et des petits riens de la vie, est le premier surpris de son succès considérable mais garde les pieds sur terre. Un essai éclairant lui a été consacré en 2005 : "Philippe Delerm et le minimalisme positif" (Éditions du Rocher, par Rémi Bertrand).
Il met un terme à sa carrière de professeur en 2007 afin de se consacrer pleinement à son travail d'écrivain. Depuis septembre 2006, il dirige la collection "Le goût des mots" (éditions POINTS/Seuil) consacrée à la langue française.
Amateur de sport et tout particulièrement d'athlétisme, il a collaboré au journal L’Équipe en faisant chaque jour un billet sur une discipline d'athlétisme pendant les Jeux olympiques d'Athènes en 2004. En août 2008, il a été invité par France Télévision à commenter les épreuves d'athlétisme aux jeux de Pékin.
Il publie régulièrement des recueils de nouvelles ou textes courts |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
historiettes nouvelles poésie temps qui passe mélancolie petits riens quotidien |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
«Mais la minute qui compte, c'est tout à la fin. Les gestes se sont ralentis, le coiffeur vous a délivré du tablier de nylon, qu'il a secoué d'un seul coup, dompteur fouetteur infaillible. Avec une brosse douce, il vous a débarrassé des derniers poils superflus. Et l'instant redouté arrive. Le coiffeur s'est rapproché de la tablette, et saisit un miroir qu'il arrête dans trois positions rapides, saccadées : sur votre nuque, trois quarts arrière gauche, droite. C'est là qu'on mesure soudain l'étendue du désastre... Oui, même si c'est à peu près ce qu'on avait demandé, même si l'on avait très envie d'être coiffé plus court, chaque fois on avait oublié combien la coupe fraîche donne un air godiche. Et cette catastrophe est à entériner avec un tout petit oui oui, un assentiment douloureux qu'il faut hypocritement décliner dans un battement de paupières approbateur, une oscillation du chef, parfois un "c'est parfait" qui vous met au supplice. Il faut payer pour ça.» |
| Sections : |
Nouvelles |
| Public : |
Adulte |
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