Immensités [texte imprimé] / Sylvie Germain (1954-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, DL 1995 . - 255 p. : couv. ill. ; 18 cm. - ( Collection Folio, ISSN 0768-0732; 2766) . ISBN : 978-2-07-039360-2 : 4,95 Oeuvre : Immensités : français Née à Châteauroux en 1954, Sylvie Germain suit des études de philosophie, dans les années 70, auprès d'un professeur qu'elle admire, Emmanuel Lévinas. Son mémoire de maitrise porte sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne, et sa thèse de doctorat concerne le visage humain.
Elle commence à cette époque à écrire des contes et des nouvelles. Elle part ensuite en voyage dans les pays de l'Est et c'est à cette occasion qu'elle découvre la Tchécoslovaquie, pays dont elle tombe amoureuse. Revenue en France, alors qu'elle travaille au ministère de la culture, elle envoie à l'écrivain Roger Grenier un manuscrit. Celui-ci, à la lecture de ses mots, l'encourage dans la voie de l'écriture. Sylvie Germain suit ses conseils et en 1984 publie Le Livre des nuits, un roman fleuve de 700 pages, qui reçoit six prix littéraires.
À la suite du succès de son premier roman, en 1986, elle part vivre à Prague où elle enseigne la philosophie à l'École française. Les années pragoises sont l'occasion de l'écriture puis de la publication en 1989 de Jours de colère, qui reçoit le prix Femina.
En 2000 elle publie plusieurs livres dans des genres variés : un récit de voyage, un essai spirituel et un album de photographies. En 2002 parait un nouveau roman, La Chanson des Mal-aimants.
Magnus, paru en 2005, reçoit un accueil enthousiaste du public et le prix Goncourt des lycéens.
Depuis janvier 2007, elle soutient Bibliothèques Sans Frontières, une jeune ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en développement. Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
solitude lune foi père fils destin métaphysique Prague |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
Autour de Prokop Poupa, professeur de littérature réduit à l'état de balayeur dans les rues de Prague, évoluent quelques hommes et femmes marginalisés par la dissidence. Chacun, par dérision, imagine qu'un dieu Lare veille sur lui. L'un le situe dans sa cuisine, un autre sur le balcon, au grenier ou à la cave ; Prokop, lui, place son dieu Lare dans les cabinets qui deviennent un haut lieu de lecture, de méditation et de doutes.
Arrive la révolution. Certains de ses amis retrouvent une place, voire de l'importance, dans la nouvelle société ; pour d'autres, il est trop tard. Prokop, lui, dérive hors de ce clivage entre l'ancien et le nouveau, il erre en solitaire dans les immensités du songe, de la folie humaine, et du silence de Dieu, jusqu'à s'échouer parfois dans des rêveries hallucinées sur la douleur de ceux qui ont été déchus du bonheur d'aimer, et plus encore sur le malheur de ceux qui ont été traîtres à l'amour. Toujours déambulant dans les rues de sa ville, entre le vide et l'espérance, Prokop ne sait plus rien sinon qu'il n'est rien, et ce constat est consentement ; il « offre ce rien dans les ténèbres », au fond desquelles peut-être gît l'inespéré. |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Philosophie/Politique/Sociétal |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
Immensités |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Sylvie Germain (1954-....), Auteur |
| Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
| Année de publication : |
DL 1995 |
| Collection : |
Collection Folio, ISSN 0768-0732 num. 2766 |
| Oeuvres / Expressions : |
Immensités : français
|
| Importance : |
255 p. |
| Présentation : |
couv. ill. |
| Format : |
18 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-039360-2 |
| Prix : |
4,95 |
| Note générale : |
Née à Châteauroux en 1954, Sylvie Germain suit des études de philosophie, dans les années 70, auprès d'un professeur qu'elle admire, Emmanuel Lévinas. Son mémoire de maitrise porte sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne, et sa thèse de doctorat concerne le visage humain.
Elle commence à cette époque à écrire des contes et des nouvelles. Elle part ensuite en voyage dans les pays de l'Est et c'est à cette occasion qu'elle découvre la Tchécoslovaquie, pays dont elle tombe amoureuse. Revenue en France, alors qu'elle travaille au ministère de la culture, elle envoie à l'écrivain Roger Grenier un manuscrit. Celui-ci, à la lecture de ses mots, l'encourage dans la voie de l'écriture. Sylvie Germain suit ses conseils et en 1984 publie Le Livre des nuits, un roman fleuve de 700 pages, qui reçoit six prix littéraires.
À la suite du succès de son premier roman, en 1986, elle part vivre à Prague où elle enseigne la philosophie à l'École française. Les années pragoises sont l'occasion de l'écriture puis de la publication en 1989 de Jours de colère, qui reçoit le prix Femina.
En 2000 elle publie plusieurs livres dans des genres variés : un récit de voyage, un essai spirituel et un album de photographies. En 2002 parait un nouveau roman, La Chanson des Mal-aimants.
Magnus, paru en 2005, reçoit un accueil enthousiaste du public et le prix Goncourt des lycéens.
Depuis janvier 2007, elle soutient Bibliothèques Sans Frontières, une jeune ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en développement. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
solitude lune foi père fils destin métaphysique Prague |
| Index. décimale : |
843 Fiction française et francophone : Romans et Nouvelles |
| Résumé : |
Autour de Prokop Poupa, professeur de littérature réduit à l'état de balayeur dans les rues de Prague, évoluent quelques hommes et femmes marginalisés par la dissidence. Chacun, par dérision, imagine qu'un dieu Lare veille sur lui. L'un le situe dans sa cuisine, un autre sur le balcon, au grenier ou à la cave ; Prokop, lui, place son dieu Lare dans les cabinets qui deviennent un haut lieu de lecture, de méditation et de doutes.
Arrive la révolution. Certains de ses amis retrouvent une place, voire de l'importance, dans la nouvelle société ; pour d'autres, il est trop tard. Prokop, lui, dérive hors de ce clivage entre l'ancien et le nouveau, il erre en solitaire dans les immensités du songe, de la folie humaine, et du silence de Dieu, jusqu'à s'échouer parfois dans des rêveries hallucinées sur la douleur de ceux qui ont été déchus du bonheur d'aimer, et plus encore sur le malheur de ceux qui ont été traîtres à l'amour. Toujours déambulant dans les rues de sa ville, entre le vide et l'espérance, Prokop ne sait plus rien sinon qu'il n'est rien, et ce constat est consentement ; il « offre ce rien dans les ténèbres », au fond desquelles peut-être gît l'inespéré. |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Philosophie/Politique/Sociétal |
| Public : |
Adulte |
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