L'élève Gilles [texte imprimé] / André Lafon (1883-1915), Auteur ; Jean-Marie Planes, Auteur de la postface, du colophon, etc. . - Bordeaux : l'Éveilleur, DL 2017 . - 1 vol. (157 p.) : ill. ; 21 cm. ISBN : 979-10-96011-14-8 : 17 André Lafon est un écrivain français , né à Bordeaux , le 17/04/1883 , mort à Bordeaux , le 05/05/1915
Il est lauréat du Grand prix de littérature de l'Académie française en 1912.
Issu d’une vieille famille blayaise, il effectua ses études à Bordeaux, avant que de rejoindre ses parents à l’âge de 17 ans dans la petite sous-préfecture girondine.
Surveillant au collège de Blaye, il consacra ses moindres heures de liberté et une partie de ses nuits à l’étude et acheva brillamment ses humanités.
En 1908, il publia son premier recueil de vers, les Poèmes provinciaux (éd. du Beffroi, Paris), puis en 1911, alors qu’il avait gagné Paris, une deuxième série, La Maison pauvre (éd. du Temps présent, Paris).
L’année suivante, parut son premier roman, L’Élève Gilles (Perrin), réédité en 1956 avec une préface de François Mauriac, par le Club français du Livre. Délicate et mélancolique autobiographie de sa vie de collège, ce livre obtint, le 3 mars 1912, le Grand prix de littérature de l'Académie française.
Quoique de santé délicate, André Lafon fut reconnu apte au service lorsque la guerre éclata. Affecté comme gestionnaire ambulancier, il contracta la scarlatine et succomba à l’hôpital Saint-Nicolas de Bordeaux.
Pour le personnage de Nicolas Plassac dans Galigaï, François Mauriac s’est inspiré de son grand ami André Lafon, auquel il consacra un essai, Vie et Mort d’un poète.
Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
chroniques roman d'apprentissage classique histoire drame collège quête angoisse réfugiés nature enfance meurtrie école solitude pensionnat bordelais première guerre mondiale |
| Index. décimale : |
803 |
| Résumé : |
Disparu précocement en 1915, André Lafon « était de ceux que ne quitte jamais le sentiment tragique de la vie », confia François Mauriac, son frère en littérature.Longtemps introuvable, L'Élève Gilles, qui soutient la comparaison avec Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier ou Les Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil, appartient à ces livres dont on se confie l'existence entre amis, comme un secret, et dont on recommande la lecture avec précaution. C'est un mot de passe, le signe de reconnaissance d'une sympathique maçonnerie. Il marque l'appartenance à une communauté sensible, à un petit clan d'amateurs fraternels se saluant comme membres d'une même famille.Roman d'apprentissage, L'Élève Gilles est avant tout un récit secret.Dans une langue intemporelle, André Lafon puise parmi ses propres souvenirs pour évoquer une enfance solitaire et contemplative au bord d'un estuaire. Il dit la consolation et l'enthousiasme qui saisissent l'exilé, dans son lit de dortoir, à contempler, avec une avidité forcenée, la splendeur des constellations. préface de FRANÇOIS MAURIAC |
| Note de contenu : |
préface de FRANÇOIS MAURIAC
postface de JEAN-MARIE PLANES |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Roman initiatique |
| Public : |
Adulte |
| Titre : |
L'élève Gilles |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
André Lafon (1883-1915), Auteur ; Jean-Marie Planes, Auteur de la postface, du colophon, etc. |
| Editeur : |
Bordeaux : l'Éveilleur |
| Année de publication : |
DL 2017 |
| Importance : |
1 vol. (157 p.) |
| Présentation : |
ill. |
| Format : |
21 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
979-10-96011-14-8 |
| Prix : |
17 |
| Note générale : |
André Lafon est un écrivain français , né à Bordeaux , le 17/04/1883 , mort à Bordeaux , le 05/05/1915
Il est lauréat du Grand prix de littérature de l'Académie française en 1912.
Issu d’une vieille famille blayaise, il effectua ses études à Bordeaux, avant que de rejoindre ses parents à l’âge de 17 ans dans la petite sous-préfecture girondine.
Surveillant au collège de Blaye, il consacra ses moindres heures de liberté et une partie de ses nuits à l’étude et acheva brillamment ses humanités.
En 1908, il publia son premier recueil de vers, les Poèmes provinciaux (éd. du Beffroi, Paris), puis en 1911, alors qu’il avait gagné Paris, une deuxième série, La Maison pauvre (éd. du Temps présent, Paris).
L’année suivante, parut son premier roman, L’Élève Gilles (Perrin), réédité en 1956 avec une préface de François Mauriac, par le Club français du Livre. Délicate et mélancolique autobiographie de sa vie de collège, ce livre obtint, le 3 mars 1912, le Grand prix de littérature de l'Académie française.
Quoique de santé délicate, André Lafon fut reconnu apte au service lorsque la guerre éclata. Affecté comme gestionnaire ambulancier, il contracta la scarlatine et succomba à l’hôpital Saint-Nicolas de Bordeaux.
Pour le personnage de Nicolas Plassac dans Galigaï, François Mauriac s’est inspiré de son grand ami André Lafon, auquel il consacra un essai, Vie et Mort d’un poète.
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| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
chroniques roman d'apprentissage classique histoire drame collège quête angoisse réfugiés nature enfance meurtrie école solitude pensionnat bordelais première guerre mondiale |
| Index. décimale : |
803 |
| Résumé : |
Disparu précocement en 1915, André Lafon « était de ceux que ne quitte jamais le sentiment tragique de la vie », confia François Mauriac, son frère en littérature.Longtemps introuvable, L'Élève Gilles, qui soutient la comparaison avec Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier ou Les Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil, appartient à ces livres dont on se confie l'existence entre amis, comme un secret, et dont on recommande la lecture avec précaution. C'est un mot de passe, le signe de reconnaissance d'une sympathique maçonnerie. Il marque l'appartenance à une communauté sensible, à un petit clan d'amateurs fraternels se saluant comme membres d'une même famille.Roman d'apprentissage, L'Élève Gilles est avant tout un récit secret.Dans une langue intemporelle, André Lafon puise parmi ses propres souvenirs pour évoquer une enfance solitaire et contemplative au bord d'un estuaire. Il dit la consolation et l'enthousiasme qui saisissent l'exilé, dans son lit de dortoir, à contempler, avec une avidité forcenée, la splendeur des constellations. préface de FRANÇOIS MAURIAC |
| Note de contenu : |
préface de FRANÇOIS MAURIAC
postface de JEAN-MARIE PLANES |
| Sections : |
Roman |
| Genres : |
Roman initiatique |
| Public : |
Adulte |
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